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Poursuite de 3 M$ contre le Groupe Aldo

Photo: Photo Facebook

Dimitrios Mavridakis poursuit le Groupe Aldo pour congédiement injustifié. L’entreprise a répondu elle-même par une poursuite reprochant à l’ex-cadre d’avoir dissimulé des montants d’argent dans une banque outremer. Les deux poursuites ont été homologuées en août.

M. Mavridakis a travaillé 17 ans au sein de Groupe Aldo. Il a été remercié alors qu’il occupait le poste de vice-président du développement des produits. Il avait noué des liens d’amitié notamment avec le fondateur, Aldo Bensadoun, partageant médecin personnel, jet privé et vacances dans les Caraïbes.

La carrière de M.Mavridakis a connu une fin abrupte en février 2013. Il a d’abord été suspendu par ses supérieurs pour être définitivement licencié deux mois plus tard.

La direction l’accuse d’avoir ouvert un compte à la HSBC de Hong Kong pour y détourner des fonds provenant de fournisseurs. Selon les documents de la cour, l’ex-cadre nie cette information et pour l’instant, le Groupe Aldo n’a fourni aucune preuve.

M.Mavridakis suggère plutôt que la succession à la tête du détaillant mode québécois aurait joué un rôle son congédiement, alors que Aldo Bensadoun a cédé les rênes de l’entreprise à son fils David en 2012.

Saga judiciaire
Le 23 décembre 2015, M.Mavridakis a déposé une poursuite de 3 M$ pour atteinte à la réputation et licenciement arbitraire. On peut y lire que l’ex-employé a contribué à l’image de marque de l’entreprise, «atteignant une haute position jamais égalée à l’interne pour quelqu’un qui ne faisait pas partie de la famille immédiate.»

Il reproche au Groupe Aldo d’avoir envoyé une lettre aux fournisseurs et autres acteurs d’échanges commerciaux pour les aviser de ne plus avoir de relation d’affaires avec lui.

Dimitrios Mavridakis affirme aussi posséder des parts de l’entreprise, qui auraient été négociées lors de la signature d’un contrat de 15 ans en 2007. Il souligne aussi que les informations concernant ses comptes en banque relèvent de sa vie privée.

De son côté, le Groupe Aldo lui demande 440 000$, soit l’équivalent du montant trouvé dans le supposé compte. L’entreprise lui demande aussi, s’il y a lieu, d’autres montants reçus, ainsi que les dommages et intérêts pour cette possible fraude.

Des pourparlers auraient lieu entre les deux parties pour arriver à une entente. «Étant donné qu’il s’agit d’une affaire juridique en cours, nous ne sommes pas libres d’en discuter.», a répondu Geneviève Sharp du Groupe Aldo.

 

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