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Retour sur le financement de l’élection partielle dans Saint-Laurent

Photo: Isabelle Bergeron et Hugo Lorini/TC Media

La campagne la plus coûteuse de l’élection partielle fédérale d’avril est sans surprise celle du Parti libéral (PLC). Sur un total de 170 000 $ cumulés de tous les candidats, l’organisation de celle qui a remporté le siège de Saint-Laurent, Emmanuella Lambropoulos, a dépensé 70 000 $.

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La moitié de son budget a été utilisée en publicité selon les données rendues publiques par Élections Canada. Le candidat du Parti vert (PVC) a fait de même avec son budget de près de 40 000 $. Il s’agit de la deuxième campagne la plus coûteuse de cette élection, bien que Daniel Green ait fini troisième.

Le conservateur Jimmy Yu a quant à lui consacré les trois quarts de ses dépenses de campagne à la publicité, mais son budget complet est sous les 30 000 $, ce qui ne l’a pas empêché de terminer avec 2 000 voix d’avance sur M. Green.

Les candidats du Nouveau Parti démocratique (NPD), Mathieu Auclair, et du Bloc Québécois, William Fayad, ont dépensé 13 000 $ chacun, tandis que le candidat Rhinocéros, Chinook Blais-Leduc, n’a indiqué aucune dépense.

D’où viennent les fonds
Pour financer leurs campagnes, les candidats ont principalement bénéficié de transferts de fonds, de biens ou de services de la part de leur parti politique, ce qu’on appelle des cessions.

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Par exemple, Mme Lambropoulos a bénéficié de 63 000 $ de l’Association libérale fédérale de Saint-Laurent. M. Green a quant à lui récupéré des fonds d’autres circonscriptions, notamment de Ville-Marie–Le Sud-Ouest–Île-des-Sœurs, où il avait été candidat lors de la précédente élection générale de 2015. Pour M. Auclair, l’argent venait directement du NPD.

Les candidats peuvent également recevoir des contributions de citoyens ou résidents permanents canadiens. M. Yu a notamment reçu ainsi 11 500 $. Ses principaux contributeurs étaient l’homme d’affaires de l’ouest du Canada Rick Peterson et le courtier immobilier de Saint-Laurent Phillip Lee. Il a également obtenu le soutien de nombreux LaSallois.

Mme Lambropoulos n’a bénéficié que de peu de contributions directes, mais nombreuses sont celles effectuées auprès du parti ou de l’association libérale locale. Parmi les partisans laurentiens, on compte notamment celui qui était surnommé le «roi du denim», Salvatore Parasuco.

Investiture libérale
Si les dépenses se corrèlent avec les résultats pour l’élection, c’était bien différent pour l’investiture du PLC du 18 mars. La gagnante, Mme Lambropoulos, a dépensé 11 fois moins pour sa campagne à l’investiture que celle qui a terminé dernière, Yolande James.

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Mme Lambropoulos a pu compter sur 2000 $ de contributions provenant aux trois quarts de son père, Athanasios.

De son côté, Mme James a bénéficié d’un total de 17 000 $ provenant de contributions et de prêts. Sur les 27 contributions qu’elle a obtenues, seules deux venaient de Laurentiens, notamment de François Ghali, un ancien candidat à la mairie d’arrondissement, en 2013. Les autres ont été données par des résidents du Grand Montréal ou d’Ottawa. L’ancienne ministre provinciale de la Famille avait également dû faire un prêt de 700 $.

Marwah Rizqy, qui a terminé deuxième à l’investiture, avait quant à elle obtenu 5 800 $ de contributions de résidents du Grand Montréal.

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