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Suivre les bacs bruns

Photo: Gracieuseté/Arrondissement de Saint-Laurent

Grâce à une puce installée sur les bacs bruns depuis trois ans et une application, l’arrondissement de Saint-Laurent sait que 26 % de la population participe à la collecte des matières organiques.

Implantée dans tous les immeubles résidentiels de huit logements et moins, la collecte accepte notamment les résidus alimentaires et verts dans le but de les acheminer vers un centre de traitement afin de produire du compost.

«Grâce à l’application GOBacs, nous sommes mieux outillés pour gérer chacune des étapes de l’implantation de la collecte de matières organiques. Ainsi, nous pouvons intervenir de façon ciblée dans le cadre de nos campagnes de sensibilisation, en adaptant nos efforts en fonction des données obtenues», indique le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa.

L’application a été créée par l’équipe informatique de l’arrondissement, qui est le seul à utiliser la technologie RFID (Radio Frequency Identification) pour ce type de collecte.

Les bacs ont commencé à être équipés d’un transpondeur, permettant aux camions de collecte de lire les puces électroniques installées sur les bacs, dès avril 2015. Les véhicules disposent d’un système de transmission de données, afin de les transmettre vers l’application GOBacs.

En plus de suivre la collecte en temps réel, l’outil permet de gérer l’inventaire des différents types de volume de bacs et l’émission de bons de travail, comme la demande de réparation d’un bac d’un résident.

L’émission de rapports de gestion et d’analyses spatiales est également rendue possible. Ainsi, l’administration laurentienne mesure le taux de participation à la collecte à 26 % en moyenne sur six mois (octobre 2017 à mars 2018), oscillant de 23 % à 31 % selon les secteurs.

Cette collecte, effectuée une fois par semaine, permet de réduire les quantités de gaz à effet de serre (GES), qui contribuent aux changements climatiques. En effet, lorsque les matières organiques, comme des aliments, se trouvent aux sites d’enfouissement, ils produisent d’importantes quantités de GES.

Les Laurentiens peuvent par ailleurs récupérer gratuitement le compost produit, chaque printemps, afin d’enrichir le sol de leurs jardins.

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