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Service de transport en commun à Saint-Laurent

Avec des bus pleins à craquer devant desservir une population de plus en plus dense, est-il possible de faire le choix du transport en commun à Saint-Laurent? Pour prendre le pouls des utilisateurs, la STM tiendra une consultation publique le 24 octobre à 19h au Centre des loisirs situé au 1375 rue Grenet.

Selon le dernier rapport du programme d’amélioration des services (PASTEC) dans l’arrondissement  de Saint-Laurent, il y a eu une hausse des services de la Société de transport de Montréal (STM, mais est-ce suffisant pour faire face aux nouveaux besoins des nouveaux secteurs d’habitation?

Entre 2007 et 2011, l’offre de service a augmentée de 66%, rappelle Marvin Rotrand, vice-président du conseil d’administration et président du comité de service à la clientèle de la STM. Ce qui veut dire qu’il y a plus d’autobus, les heures d’opération ont été prolongées en soirée et de nouveaux territoires sont desservis, notamment par l’ajout de la ligne 72. « On est conscient que malgré le fait qu’on a fait des gains majeurs, il y a des besoins  qu’il faut combler.On doit en faire plus », admet le vice-président, qui demeure optimiste quant à l’avenir du transport en commun à Saint-Laurent.

Une Laurentienne du secteur Bois-Franc, Margaret Magdesian, aimerait prendre le service de transport en commun plus souvent, mais dit ne pas pouvoir se fier sur les autobus. « Lorsque nous avons déménagé il y a quatre ans, le service était très bien, il n’y avait pas beaucoup de gens. Depuis, il y eut une augmentation de la population et l’offre de service n’a pas suivi. Les files sont de plus en plus grosses., Il y a tellement de gens en ligne que les utilisateurs ne peuvent pas rentrer. Certaines personnes restent sur le trottoir », raconte-t-elle. « Cette semaine j’ai des réunions, donc je prends la voiture », dit-elle en se désolant d’ajouter une voiture sur la route.

Les moyens de ses ambitions

« On a une préoccupation dès qu’il y a un nouveau développement. On comprend ce qu’on doit faire, mais on doit travailler dans nos moyens. Nos  capacités financières sont limitées sans un choix de société qui pourrait nous donner des ressources récurrentes et indexées au coût à l’inflation», indique M. Rotrand.

Un deuxième plan stratégique menant vers 2020 sera présenté au conseil municipal de la Ville de Montréal. « On veut hausser l’achalandage de 405 millions à 540 millions d’utilisateurs sur la totalité de l’île d’ici 2020. Ça impliquerait d’avoir plus d’autobus,  d’offrir plus d’heures de service et de créer  des lignes de transport nouvelles », annonce le vice-président.  Il croit qu’il est possible de faire des gains facilement à Saint-Laurent, car les gens souhaitent prendre les services de transport en commun.

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