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Challenger Ouest: un ajout de 500 M$ en valeur immobilière

Photo: Isabelle Bergeron

D’ici 2019, la troisième et dernière phase de l’ambitieux projet résidentiel du «Nouveau Saint-Laurent» sera finalement complétée. À terme, on estime que les 1473 unités d’habitation prévues ajouteront plus d’un demi-milliard $ en valeur immobilière au secteur.

Lorsqu’elle sera complétée, la phase «Challenger Ouest», qui se déploie sur l’ancien terrain de golf du même nom, comptera plus de 1400 unités d’habitations, qui s’ajouteront aux 1284 réalisées lors des deux premières phases.

«Ce projet est d’une grande importance pour nous, et se déploie en complémentarité avec le secteur résidentiel Bois-Franc», explique le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa.

À ce jour, entre 800 et 900 unités d’habitation restent encore à construire sur le territoire, réparties en 23 maisons individuelles, 160 maisons de ville regroupées en bâtiments de huit unités chacun et 1190 appartements en copropriété répartis en immeubles comptant de 45 à 110 unités.

«La typologie de maisons et les condos complètent l’offre de service déjà présente à Saint-Laurent dans les quartiers adjacents. Notre objectif est de pouvoir offrir une panoplie de choix aux citoyens, et d’attirer de futurs résidents», ajoute le maire DeSousa.

Le terrain Challenger Ouest forme un quadrilatère d’environ 30 hectares, délimité par le boulevard Henri-Bourassa, l’avenue Félix-Leclerc, la rue Jean Gascon, la rue Claude-Henri-Grignon et par le prolongement nord du boulevard Cavendish.

Des retombées importantes
«Le phase 3 du Nouveau Saint-Laurent en elle-seule aura plusieurs retombées économiques de taille pour l’arrondissement et pour la Ville de Montréal, notamment en offrant l’opportunité à plusieurs familles de demeurer sur l’Île, plutôt que de fuir vers les banlieues,» ajoute M. DeSousa.

Au-delà des taxes que cette rétention puisse rapporter, le maire estime que les nouveaux résidents contribueront à dynamiser la vie commerciale et communautaire de l’arrondissement.

«L’augmentation de la population augmente également d’autant le bassin de travailleurs disponibles, ce qui peut avoir une influence sur l’attractivité des grands employeurs dans le campus Saint-Laurent du Technoparc, de même que pour le futur éco-campus Hubert-Reeves,» souligne Josée Boudreau, chargée de communications à l’arrondissement.

Développement durable
Dans l’objectif de promouvoir un environnement sain, l’arrondissement verra à ce que les îlots de chaleur soient diminués, les eaux pluviales, récoltées de façon écologique et les stationnements réduits.

On compte également mettre de l’avant les espaces verts, et mettre en place des mesures pour diminuer la dépendance à l’automobile et encourager le transport actif. Trois grands parcs, dont deux avec étang, ainsi qu’une piste cyclable traversant le secteur sont notamment prévus.

Toutes les habitations devront être bâties en visant la certification LEED-Argent (Leadership in Energy and Environmental Design), décernée par le Conseil du bâtiment durable du Canada.

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