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Félins Urbains à la rescousse des chats sauvages

Photo: Collaboration spéciale


L’arrivée du printemps marque le début d’une nouvelle saison de capture pour Félins Urbains, un organisme unique à Montréal. Son fondateur s’est donné comme mission d’enrayer la surpopulation des chats errants de la façon la plus humanitaire possible.

Difficile à quantifier avec précision, mais on estime que la population de chats errants sur l’île de Montréal, se situe entre 500 000 et 1M de chats. Impossible de dire combien ont élu domicile sur le territoire de Saint-Laurent, mais une chose est sûre, Jean-Claude Hébert, le fondateur de Félins Urbains, ne manque pas de travail.

L’homme et ses quelques bénévoles ont un seul but; limiter la reproduction des chats errants dans la nature et pour ce faire, ils utilisent une méthode en trois temps: capturer, stériliser puis relâcher.

Le respect de l’animal
Les chats errants font rarement cavalier seul, s’attroupant dans les ruelles, ils se reproduisent, se bagarrent et miaulent à gorges déployées au beau milieu de la nuit, au grand dam des citoyens.

C’est à ce moment que Jean-Claude Hébert intervient. Il rencontre les résidents agacés par la présence de colonies de chats et il débarque ensuite avec le nombre de pièges nécessaires.

Il attire alors les animaux avec de la nourriture, les capture avec ses cages trappes, en s’assurant toujours «de ne jamais blesser les chats et de procéder dans le respect de l’animal».

M. Hébert, qui a manifestement un vif intérêt pour les félins aussi sauvages qu’ils soient, intervient toujours de la façon la plus humanitaire possible.

«Je trouve parfois des chats avec des plombs dans le corps ou d’autres marques de violence, ce n’est pas de cette façon qu’on se débarrasse d’une colonie», renchérit-il.

L’organisme a également créé un programme d’adoption pour les chats abandonnés et en bas âge, « ils sont en pension chez moi pendant un certain temps et s’ils ne trouvent pas preneur, on les retourne dans leur environnement d’origine », souligne M. Hébert.

Un arrangement avantageux

À Saint-Laurent un contrat unique unis la Société de protection contre la cruauté animale et l’arrondissement. Les appels logés à la SPCA, en provenance de Saint-Laurent, sont systématiquement transférés à l’arrondissement qui confie ensuite le dossier à M. Hébert.

«Avec la SPCA c’est le résident qui doit capturer les animaux, mais à Saint-Laurent ont leur facilite la tâche, c’est Félins Urbains qui s’occupe de le faire», précise M. Hébert.

Un budget limité
L’arrondissement couvre la stérilisation, le vaccin contre la rage et le liquide antiparasitaire jusqu’à concurrence de 9000$ par année.

Tous les frais de déplacements et les traitements supplémentaires sont assurés par l’organisme de M. Hébert, «nous recevons des dons, mais je suis limité. C’est certain que si je le pouvais je ferais le double d’interventions».

L’organisme capture plus d’une soixantaine de chats par saison, mais compte tenu du fait qu’un seul couple de chats non stérilisés peut générer une descendance de 20 000 chats sur quatre générations, l’impact est énorme.

Jusqu’ici l’homme, qui suit la population de chats errants de près, souligne qu’il n’y a plus de naissances dans les colonies où il intervient. «Au bout de quelques années, même si les chats stérilisés retournent à leur environnement d’origine, la population se met à baisser naturellement», explique M. Hébert, qui spécifie que la stérilisation des chats sauvages est la solution à bien des maux.

Pour plus d’informations cliquez ici.

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