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Élections fédérales 2015: Stéphane Dion veut un 8e mandat

Le député libéral sortant, Stéphane Dion, tentera de se faire élire dans la nouvelle circonscription Saint-Laurent le 19 octobre prochain.

Le Parti Vert a annoncé que son candidat pour la circonscription serait John Tromp, un membre du parti de la première heure. Aucun des autres partis majeurs n’ont annoncé de candidature pour le moment. L’investiture néo-démocrate aura lieu le 19 août. Trois candidats dont on ignore l’identité pour l’instant, seraient en lice.

Le Bloc québécois et le Parti conservateur n’ont pas retourné nos appels.

Nouveau découpage
Les électeurs de Saint-Laurent font désormais parti de la nouvelle circonscription Saint-Laurent depuis le redécoupage de 2013. Les limites sont les mêmes que celles de l’arrondissement. Les résidents de Cartierville sont quant à eux transférés dans la nouvelle circonscription avoisinante d’Ahuntsic-Cartierville.

Parcours
Lors de la dernière élection en 2011, Stéphane Dion l’avait emporté avec 43% des voix dans l’ancienne circonscription de Saint-Laurent-Cartierville, devançant la candidate NPD Maria Ximena Florez par un peu plus de 14 points de pourcentage.

M. Dion a été professeur de sciences politiques aux universités de Moncton et de Montréal entre 1984 et 1996. Remarqué pour ses prises de position publiques en faveur du fédéralisme, il a été recruté par le premier ministre Jean Chrétien à la suite du référendum sur la souveraineté du Québec en 1995.

Élu pour une première fois lors d’une élection partielle en 1996, il a aussitôt été nommé ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, poste qu’il occupera jusqu’en 2003. Il a ensuite été ministre de l’Environnement de 2004 à 2006.

Son plus grand fait d’arme a été la loi sur la clarté référendaire entrée en vigueur en mars 2000, qui stipule les modalités de sécession des provinces canadiennes.

C’est sous la gouverne de Stéphane Dion que le Parti libéral du Canada a obtenu un des pires résultats de son histoire avec l’élection, en 2008, de seulement 76 députés aux Communes. Il a ensuite démissionné comme chef du parti en octobre 2008.

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