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Murale de la réconciliation à Édouard-Laurin

Photo: (Valérie Beaudoin/TC Media)

Un banc jaune devant un mur multicolore de la cours de l’école Édouard-Laurin où il on peut lire «La vie est trop courte pour se disputer. Ton sourire te manque, viens te joindre à nous». Voilà le projet de onze jeunes filles pour prôner l’inclusion plutôt que l’intimidation.

«Dans la cours d’école il y a souvent des enfants qui n’ont pas d’amis ou se sont tout simplement disputés. Aller s’asseoir sur le banc, c’est un signe pour leur montrer que nous voulons discuter et nous réconcilier», explique la conceptrice de 11 ans, Catherine Auger-Welch.

La plupart des participantes ont déjà intimidé ou été des victimes d’intimidation. «Je pensais aux autres qui pourraient vivre la même chose que moi. Ça peut être utile pour les nouveaux élèves et ceux qui sont rejetés en raison de leurs différences. Il va être possible pour eux de se trouver des amis», a raconté Merveille.

Accepter les différences
Malgré que le projet ait été initié par la direction de l’école, ce sont les élèves qui l’ont réalisé.

«Ce qui est extraordinaire, c’est que le projet a rapproché des petites filles qui ont vécu des conflits et parfois même de l’exclusion. C’était un beau travail d’équipe qui fait réfléchir beaucoup d’élèves, sans connotation négative», a expliqué Chantal Gauthier, la psychoéducatrice à l’origine du projet, inspirée d’un article de la revue Oprah.

«L’intention était de les aider à développer de solides racines avant de quitter pour le secondaire et de les appeler à se questionner sur l’amitié, le respect et la cohabitation avec les autres», a précisé la directrice, Sonia Roy.

Les illustrations sur le mur de la cour d’école représentent les différences physiques et ethniques que peuvent avoir les élèves.
Pour les jeunes filles c’est aussi un legs à leur école qui vise à en inspirer plus d’un.

«Le projet va prendre une ampleur différente pour les garçons qui sont bien jaloux des filles de sixième, et qui pourront réaliser leur propre projet au printemps», a conclu Mme Roy.

La direction n’exclue pas de colorer d’autres murs de l’école primaire si l’engouement des autres groupes d’élèves continue de prendre de l’ampleur.

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