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3 000 syriens à Saint-Laurent: les institutions dans le brouillard

Quelque 3 000 Syriens transiteront par l’arrondissement Saint-Laurent avant de se rendre sur la base militaire de Valcartier, à Québec. Le problème, c’est que personne n’est au courant, sauf la Croix-Rouge.

Ces réfugiés feront partie de la vague de 10 000 réfugiés attendus au pays d’ici la fin de l’année. La balance, soit 15 000, devraient arriver d’ici fin février selon ce qu’a annoncé mardi le premier ministre, Justin Trudeau, qui a rajusté ses prévisions.

À la suite d’une réunion avec des maires de Montréal pour exposer le plan d’accueil du Québec, le ministre de la Sécurité publique suppléant a déclaré que les réfugiés qui débarqueront à Montréal et Toronto subiront des examens médicaux à Saint-Laurent avant d’être pris en charge par l’armée.

«Je n’étais pas au courant, vous me l’apprenez», répond Alan DeSousa, le maire de l’arrondissement. Même son de cloche du côté des institutions comme le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’Île-de-Montréal .

Contacté par TC Media, la Croix-Rouge n’a pas voulu confirmer qu’elle allait se charger de l’accueil des Syriens.

«C’est vrai que nous avions proposé nos services auprès du ministère, car nous sommes habitués et formés pour ce genre d’intervention. Mais on ne peut rien confirmer pour l’instant», explique Carl Boisvert, attaché de communication à la Croix-Rouge.

Des interrogations restent donc en suspens. Où les réfugiés vont-ils loger? Combien de temps? Qui s’occupera des premiers soins?

Québec doit annoncer son plan plus détailler mercredi.

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