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Les forts achalandages persistent dans les urgences

Photo: Archives TC Media

Après une période des Fêtes houleuse, les établissements de santé de l’est de Montréal continuent de vivre de forts achalandages en ce début d’année 2017.

Le 10 janvier, seul l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal du centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’est de l’île de Montréal avait un taux d’occupation de ses civières sous la barre des 100 %.

À l’hôpital Santa-Cabrini, le taux d’occupation s’élevait à 116 % alors qu’à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, la proportion augmente à 124 %.

Les cas de grippe et de gastro-entérite en effervescence ainsi que les chutes dues aux conditions météorologiques font que les urgences des établissements de santé débordent.

Toutefois, plusieurs malades vont dans les urgences inutilement, ce qui les alourdit et augmente le temps d’attente.

«Nous ne voulons pas que les gens attendent trop longtemps alors qu’ils pouvaient se soigner à la maison ou dans une clinique. Dans ces cas, ils ne reçoivent pas le bon niveau de soin au bon moment», souligne Caroline Gravel, chef de secteur en prévention et contrôle des infections au CIUSSS de l’est de l’île de Montréal.

Ce niveau d’engorgement n’est pas inhabituel en cette période de l’année. «L’achalandage se stabilise lentement et diminue peu à peu», rassure Catherine Dion, agente d’information – relations médias au CIUSSS de l’est de l’île de Montréal.

«L’urgence, c’est pour les cas graves et urgents» -Caroline Gravel

Pour ceux qui sont malades, la salle d’urgence n’est pas que la seule option.

«La ligne Info-Santé est un excellent endroit pour faire évaluer son état de santé et pour connaître les cliniques où l’on peut voir un médecin sans rendez-vous», informe Mme Gravel.

Elle ajoute qu’il est également possible de rencontrer une infirmière dans les CLSC de Montréal ou de se présenter dans une clinique pour obtenir de l’aide. Les pharmaciens peuvent également suggérer des médicaments pour diminuer les symptômes ressentis par les patients.

Quand se présenter à l’urgence
Pour Caroline Gravel, chef de secteur en prévention et contrôle des infections au CIUSSS de l’est de l’île de Montréal, il n’y a pas de critères précisant quand une personne doit se rendre à l’urgence. Certains éléments sont néanmoins de bons indicateurs, tels que des symptômes persistants, de la douleur intense, une forte fièvre et des difficultés respiratoires.

«Lorsqu’un bébé de moins de trois mois a de la fièvre, amenez-le rapidement à l’urgence», recommande Mme Gravel.

Toutefois, selon la professionnelle de la santé, il est préférable de discuter avec une infirmière d’Info-Santé ou de son CLSC ou même à son pharmacien avant de se rendre à l’urgence pour s’assurer d’obtenir les bons soins au bon moment.

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