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Cour d’école d’Alphonse Pesant : où en sont les démarches?

Lors de la séance du conseil du 4 février, la présidente du conseil d’établissement (CE) de l’école primaire Alphonse-Pesant, Valérie Gosselin, a pris la parole pour rappeler aux élus qu’élèves, parents et résidents des environs de l’école sont toujours dans l’attente d’une réponse à la demande de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI) concernant l’utilisation d’une portion du parc comme cour d’école.

« Nous souhaitons tous la paix dans le monde et pourtant, à notre petite échelle il nous est difficile de trouver suffisamment de générosité autour de nous pour arriver à une entente qui se voudrait cordiale si chacun y mettait de la bonne volonté et un peu d’amour », a mentionné Mme Gosselin, en lisant la lettre composée par les membres du CE d’Alphonse-Pesant.

« Aimer les enfants de notre arrondissement est un investissement dans lequel il nous faut tous avoir de l’intérêt. Il y a ceux qui partiront, mais il faut penser à ceux qui restent et les conditions dans lesquelles nous les laissons. La durée de vie d’une école dépasse largement la nôtre et en ce sens, il faut aussi penser aux générations à venir », a fait valoir celle qui est maman de trois enfants qui fréquente l’école.

Dans cette lettre, qui a été appuyée par plus de 300 parents d’élèves de l’établissement scolaire, ceux-ci ont voulu sensibiliser les élus en leur rappelant que le parc appartient d’abord à l’arrondissement et ensuite aux citoyens.

« C’est votre voix qui doit s’élever pour faire ce qui est juste et en appeler à la raison. Votre décision verbale avait pourtant été favorable à notre cause. Nos enfants ont besoin de vous, ne les laissez pas tomber », a-t-elle souligné.

Après avoir fait la lecture de la lettre, Mme Gosselin a demandé aux élus où en étaient les démarches entre l’administration locale et la CSPI.

« M. Rainville [le directeur de l’arrondissement] a été mandaté par notre conseil pour discuter avec le directeur de la CSPI, parce qu’on veut en arriver à une conclusion qui soit au bénéfice de l’ensemble de notre population », a fait savoir le maire de l’arrondissement, Michel Bissonnet.

M. Rainville a voulu rétablir les faits en se reportant à la séance d’information qui avait eu lieu au mois de novembre dernier.

« Lors de cette soirée, il avait été convenu que les résidents seraient informés et donneraient leur opinion. J’ai des gens de la direction [de l’arrondissement] qui ont assisté à cette rencontre-là et j’y vais de mémoire, car je n’ai pas les documents devant moi : la majorité des citoyens du voisinage étaient contre cet agrandissement », a-t-il mentionné.

Le directeur de l’arrondissement a ajouté avoir rencontré le directeur général de la CSPI au mois de novembre et lui avoir fait une contre-proposition.

« Je lui ai remis une copie du procès-verbal de cette rencontre-là et depuis ce temps-là, je n’ai pas eu de nouvelles de lui », a soutenu M. Rainville.

M. Rainville assure que bien qu’il n’a pas eu de réponse de la part de la direction de la commission scolaire, il a continué à travailler sur le dossier.

« Un des commentaires qui est revenu souvent lors de la soirée, c’est concernant les exigences en termes de stationnement lorsqu’il y a agrandissement d’un bâtiment. C’est un point qui a été débattu assez abondamment. Vous allez voir qu’on a une proposition pour diminuer les normes de stationnement d’un tiers pour être capable de fournir aux écoles, les outils pour offrir un meilleur environnement », a-t-il informé.

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