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Transformation de la zone industrielle : environnement, alimentation et Champ-d’Eau

Tranchemontagne Daphnée - TC Media
Depuis quelques années, plusieurs efforts sont déployés pour revitaliser la zone industrielle léonardoise. Le réaménagement de la rue du Champ-d’Eau, la création d’un secteur d’emplois tournant autour de l’industrie agroalimentaire et la promotion de meilleures pratiques environnementales sont dans les cartons de la Corporation de développement économique communautaire (CDEC) Saint-Léonard.

En janvier 2011, l’organisme avait mandaté la firme Forman & Associés inc., pour réaliser une étude de la zone industrielle, afin de mieux orienter les interventions de l’organisation. Près d’un an et demi plus tard, où en est-elle rendue?

Questionnée à ce sujet, Véronique Fenocchi, directrice de la CDEC, a indiqué que plusieurs projets étaient envisagés.

« La rue du Champ-d’Eau nécessite une revitalisation importante. Elle traverse toute la zone industrielle, de Jarry à Des Grandes-Prairies. Les entreprises varient selon l’endroit où l’on s’y trouve. Du côté de Jarry, c’est plus délicat, car le cadre bâti ne répond pas aux besoins des entreprises que l’on veut attirer. On doit penser à quel type de travail on veut faire pour changer ça », explique-t-elle.

Selon Mme Fenocchi, cette rue a été identifiée comme étant problématique, non seulement par la CDEC, mais aussi par l’arrondissement et la Ville-centre.

Afin de repenser cette zone, la CDEC fait appel à l’école de design associée à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

« Pour voir toute les possibilités, on travaille avec trois stagiaires et un professeur, Börkur Bergmann, qui s’est beaucoup intéressé aux zones industrielles. Un projet devrait être déposé à l’automne. On trouve ça stimulant d’avoir un nouveau regard. On va regarder la rue du Champ-d’Eau avec une vision utopique, en se disant que the sky is the limit. Par la suite, on va ramener ces idées à un niveau plus concret. On veut être novateurs », souligne Mme Fenocchi.

Qu’adviendra-t-il du cadre bâti? Sera-t-il rénové, démoli, ou restera-t-il tel qu’il est? À ce stade-ci du projet, toutes les options sont encore envisagées.

« On pourrait faire en sorte qu’à chaque fois qu’un local se libère, la Ville-centre le rachète. Les bâtiments seraient alors revus, corrigés et agrandis, avant d’être revendus à des entrepreneurs qui désirent s’installer ici. Ce sont des choses envisageables. Par contre, il va falloir des investissements des différents paliers de gouvernement », avance-t-elle, rappelant que différents programmes de subvention existent, notamment le PR@M-EST.

Créneau agroalimentaire

À la suite du recensement des entreprises de 2011, la CDEC a ciblé le secteur alimentaire comme moteur de développement. Elle souhaite attirer davantage d’entreprises qui s’inscrivent dans ce créneau.

« On a déjà de belles entreprises comme Saputo, BSA et la Mère Poule qui œuvrent dans ce domaine et ça pourrait être intéressant d’en avoir d’autres. Par contre, on ne veut pas devenir une zone avec une mono-industrie. On souhaite donc demander aux entreprises existantes ce qu’elles veulent, quels sont leurs besoins pour attirer des entreprises fabriquant des produits complémentaires. Par exemple, on a Saputo qui fabrique du fromage; elle a peut-être besoin d’une entreprise pour l’alimenter en emballages pour ses produits », illustre Mme Fenocchi.

Une zone industrielle plus verte

Une autre priorité de la CDEC est de développer les bonnes pratiques environnementales (collecte sélective, développement durable, etc.) des entreprises. Pour ce faire, elle travaille de concert avec l’éco-quartier de Saint-Léonard, afin de déterminer ce qui se fait déjà et ce qui reste à faire. Par la suite, différents projets seront proposés aux industriels.

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