Le Centre de recherche d’emploi de l’Est et le CJE Jeanne-Mance – Viger s’unissent

Le Centre de recherche d’emploi de l’Est (CREEST) a célébré ses 30 ans d’existence dans la communauté léonardoise, le mercredi 12 novembre dernier, sous le thème «L’aventure autour du blanc».

«Trente ans d’expertise, ça se fête, même en période d’austérité», a scandé haut et fort la directrice générale du Centre de recherche d’emploi de l’Est (CREEST), Lina Raffoul, devant 150 personnes, réunies à l’école secondaire Antoine-de-Saint-Exupéry pour célébrer l’événement.

Mme Raffoul a profité de cette soirée pour annoncer que l’organisme changera désormais de nom et travaillera sous la même entité que le Carrefour jeunesse emploi Jeanne-Mance – Viger, soit Horizon Carrière.

«C’était un rêve que moi et le conseil d’administration caressions depuis 11 ans, soit changer le mode de fonctionnement interne pour unifier l’expertise et ainsi mieux répondre à notre clientèle», a-t-elle déclaré lors de son discours.

La soirée a aussi permis de dévoiler le logo d’Horizon Carrière, illustré dans différents tons orangés sous forme d’entonnoir.

«Notre mission sera d’accompagner chaque personne vers l’épanouissement et son intégration à sa nouvelle carrière. À chaque étape, son choix devient plus clair», a expliqué Mme Raffoul au sujet de la stratégie visuelle.

50 000 personnes en 30 ans
Selon les données fournies par le Centre de recherche d’emploi de l’Est, en 30 ans, près de 50 000 personnes ont bénéficié des services de l’organisme, ce qui représente des milliers d’emplois et des centaines de retours aux études.

Parmi eux, on note le nouveau président du conseil d’administration, l’avocat en droit commercial, Me Richard Goulet, en poste depuis septembre 2014, qui a eu recours aux services du CREEST en 2012.

«Après avoir travaillé pour le gouvernement fédéral pendant 17 ans, j’ai décidé de quitter mon emploi pour me partir en affaires en 2011 et ça n’a pas fonctionné. Je m’étais dit que ce serait facile de revenir sur le marché du travail, mais ça n’a pas été le cas et le Centre de recherche d’emploi m’a permis de retrouver ma confiance et de croire en mes moyens», a-t-il expliqué au Progrès Saint-Léonard.

Ce dernier est reparti à son compte, un an plus tard, soit en août 2013, en fondant son propre cabinet et les affaires vont bien aujourd’hui.