La Ville-centre récupère la gestion de la moitié des rues

Le réseau artériel de Saint-Léonard passera de 4 à plus de 40 rues en 2015.

Dès le 1er janvier, le réseau artériel montréalais passera de 24% à 52%. Ce remaniement du réseau fait partie de la réforme du financement des arrondissements mise en place par l’administration Coderre.

C’est donc dire qu’à Saint-Léonard, une quarantaine de rues seront désormais gérées par la Ville-centre. Dans l’arrondissement, les boulevards Viau, Lacordaire et Langelier étaient déjà sous la juridiction de Montréal. En 2015, les boulevards des Grandes-Prairies, Couture, Lavoisier, Robert et Provencher s’ajouteront à la liste.

D’autres grandes rues, comme Jarry, Champ-d’Eau et Pascal-Gagnon ne seront plus sous la juridiction de l’arrondissement.

Des rues presque entièrement résidentielles, comme Creusot, Magloire, Lafrenaie et Louis-Sicard passeront également aux mains de la Ville-centre.

Concrètement, rien ne change dans l’immédiat, mais si du camionnage ou de la vitesse trouble la vie de quartier, l’arrondissement ne pourra plus intervenir directement dans les voies concernées par le transfert.

Outils supplémentaires
Pour le maire de Montréal, Denis Coderre, il s’agit de donner des «outils supplémentaires» aux arrondissements.

«Les fonds vont maintenant venir de la Ville-centre, plutôt que des arrondissements. On va s’assurer ainsi qu’ils puissent avoir plus de capacité financière pour réaliser d’autres projets», insiste-t-il.

«On a mis des critères, mais on a dit que ce n’était pas statique. Il y a des choses qui seront en mouvement», a précisé Aref Salem, responsable des transports au comité exécutif de la Ville de Montréal.

Critères ciblés
Pour cartographier le nouveau réseau artériel, 12 critères ont été suivis.

S’il y avait présence d’une piste cyclable, d’une zone commerciale, industrielle, événementielle, touristique, d’une ligne d’autobus, d’une voie réservée, de camionnage ou d’accès d’urgence, la rue devenait une artère.

-Avec la collaboration de Stéphanie Maunay et Catherine Bouchard