La Semaine italienne 2015 en bilan
Catherine Paquette - TC Media
Environ 415 000 personnes ont pris part à la Semaine italienne qui se déroulait sous le thème de la Campanie. Les festivaliers ont pu apprécier la trentaine de concerts, dégustations, expositions et jeux italiens sous le soleil cette année.
«On a eu de la belle température, il faisait chaud et les gens sont venus nombreux aux spectacles et aux activités. Nous avions des artistes de qualité venus d’Italie cette année», commente la directrice du Congrès Italo-Canadien, Josie Verrillo.
Les sites du festival, tant dans la Petite-Italie qu’à Saint-Léonard, ont été plus achalandés que l’année dernière, où la pluie en avait rebuté plusieurs. En 2014, 250 000 participants s’étaient déplacés.
Cette année, les organisateurs attendaient 390 000 personnes.
«À chaque année, on dirait que ça s’améliore, croit Josie Verrillo. Pour l’année prochaine c’est certain que la région choisie sera différente et qu’il y aura des changements au niveau des sites, pour améliorer le festival.»
Les élus satisfaits
Alors que le conseiller d’arrondissement, Dominic Perri, a opté pour les activités culturelles telles que le cinéma et l’exposition au Centre Léonardo Da Vinci, la conseillère d’arrondissement Lili-Anne Tremblay, dit avoir apprécié le tournoi de bocce et la danse dans les parcs.
«Tous les organisateurs, en particulier les clubs de l’âge d’or, ont fait un travail extraordinaire. Il y avait beaucoup de monde au tournoi de bocce de Mme D’Alésio, qui s’occupe du parc Delorme», raconte Mme Tremblay.
La conseillère a souligné l’intérêt des résidents de plusieurs communautés culturelles envers la Semaine italienne 2015.
«J’ai vu beaucoup de Maghrébins, d’Haïtiens, de gens qui parlaient espagnol. Il y avait des gens de la communauté chinoise aussi. Ils sont venus pour la soirée, certains ont même mangé avec nous.»
Pour le conseiller Dominic Perri, la projection des films classiques avait quelque chose de nostalgique.
«C’est comme un retour à l’enfance de voir ces films-là. Ce sont des classiques, mais quand on les voit plus vieux, on voit l’impact qu’ils ont toujours sur nous 40 ans plus tard», raconte-t-il.
Il aimerait également voir davantage d’expositions au Centre Leonardo Da Vinci dans sa programmation régulière.
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