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Un candidat libéral devant les tribunaux en 2010 pour une affaire de rénovation

Photo: TC Media

Poursuivi il y a cinq ans à la suite de travaux entrepris dans sa résidence, l’avocat et candidat libéral Nicola Di Iorio a été sommé de payer 4000 $ en 2010 à la compagnie Foyers-Dépôt Inc, qui l’accusait de ne pas avoir payé son nouveau foyer.

À l’époque, M. Di Iorio, actuellement candidat dans Saint-Léonard – Saint-Michel, a affirmé devant la Cour du Québec avoir payé 25 000 $ comptant pour un contrat de rénovation conclu verbalement avec son entrepreneur. Selon M. Di Iorio, l’entrepreneur était responsable de l’entièreté des travaux, y compris de l’achat du foyer.

Di Iorio n’aurait pas été en contact avec le vendeur Foyer-Dépôt Inc.

«Lorsque j’ai payé mon entrepreneur, j’ai insisté pour qu’il produise des quittances de toutes les parties concernées et que les paiements se fassent en suivant toutes les règles. À la demande de l’entrepreneur, j’ai effectué le paiement en argent comptant», indique-t-il dans un courriel acheminé à TC Media par l’entremise de son attaché de presse.

Le candidat dit avoir versé un montant, en provenance de son propre compte de banque, qui comprenait toutes les taxes à payer par l’entrepreneur.

Or, selon la Cour du Québec, le témoignage de M. Di Iorio était «contradictoire».

«Il n’y avait aucune contradiction dans mon témoignage, comme vous le constaterez vous-même si vous vous donnez la peine d’écouter l’enregistrement de l’audience», ajoute-t-il.

La Cour a tranché
Selon le jugement, M. Di Iorio a également «affirmé avec force» que son adjointe juridique n’avait pas la responsabilité d’intervenir dans les travaux de sa résidence.

Pourtant, deux courriels déposés en preuve ont montré que son adjointe et secrétaire au cabinet d’avocats Heenan Blaikie avait approuvé le prix du foyer.

«Le Tribunal ne peut accepter difficilement que le choix d’un foyer au prix de près de 4 000 $ ait été laissé, selon la version du défendeur, entièrement à la discrétion de son entrepreneur général», peut-on lire dans le jugement.

Di Iorio soupçonne ses adversaires
L’affaire a été rendue publique par le quotidien The Globe and Mail, le 21 septembre.

Nicola Di Iorio dénonce une «opération de salissage» du Nouveau parti démocratique (NPD).

Le NPD se défend. «Un journaliste a exposé un élément du passé de M. Di Iorio peu flatteur, mais qui était d’intérêt public. Et c’est à lui seul de s’expliquer», a commenté le porte-parole du parti en matière d’éthique, Alexandre Boulerice.

Selon l’attaché de presse Marc Gilbert, le Parti Libéral du Canada et son candidat considèrent que le dossier est clos.

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