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Une cinquième bougie pour l’Écoquartier

Photo: Isabelle Bergeron/TC Media

Il y a cinq ans, un nouveau venu s’est installé à la maison Joseph-Gagnon: l’Écoquartier de Saint-Léonard. Depuis son arrivée, les projets environnementaux se multiplient sur le territoire et l’équipe motivée compte bien poursuivre sur cette lancée.

C’est le 11 avril 2011 que tout commence pour l’Écoquartier Saint-Léonard, en même temps que l’arrivée des bacs de recyclage de 360 litres.

«Il y avait un besoin d’accompagner les citoyens dans ce déploiement. De plus, il y avait une volonté politique et communautaire d’améliorer la performance environnementale du secteur», indique Paula Berestovoy, directrice de l’Écoquartier.

Pendant les deux premières années, l’organisme se construit et crée des liens avec la communauté.

«Nous faisions beaucoup de sensibilisation. Nous voulions nous faire connaître de tous», mentionne Esther Tremblay, coordonnatrice de l’Écoquartier.

Au cours de leur troisième année, les deux employés s’attèlent à la réalisation de leur premier gros projet, le Quartier 21.

Afin de diminuer les îlots de chaleur et réduire le ruissellement des eaux de pluie, l’organisme effectue du verdissement, œuvre sur l’implantation de transport actif sur la rue Jean-Talon et se penche sur les matières résiduelles. De ce projet est née la première ruelle verte de l’arrondissement.

«Le Quartier 21 a été notre premier projet concret. Nous avons ressuscité le comité de développement durable pour le réaliser. Depuis, une pluie d’idées découlent de ce comité», souligne Mme Berestovoy.

Une troisième personne, Marie-Ange Selosse, s’ajoute alors à l’Écoquartier. Avec l’arrivée d’une agente de sensibilisation, l’équipe est maintenant complète.

En plus des nombreuses réalisations environnementales, l’organisme informe également la population, notamment par de l’animation dans des camps de jours et des ateliers dans des écoles et organismes.

«Notre plus grand défi aujourd’hui est de répondre à la demande. Les écoles veulent de plus en plus de partenariats pour des projets tout comme les organismes», révèle Mme Tremblay.

2016
Même si cette année en est une de célébrations pour l’Écoquartier, celui-ci ne chaumera pas pour autant. De nombreux nouveaux projets verront le jour prochainement en plus de la poursuite de programmes déjà en place.

En plus de l’implantation de la collecte des résidus alimentaires, l’organisme développera le programme Jardiner en communauté, afin d’augmenter le nombre de jardins dans les écoles et les organismes.

«Nous voulons également y lancer un volet multigénérationnel», précise Mme Berestovoy.

La deuxième phase du programme En affaire on récupère sera lancée et de nombreux projets se poursuivront, dont Un arbre pour mon quartier et De la racine à la cime.

«Nous avons fait beaucoup de chemin en cinq ans. Les initiatives se multiplient et l’engouement est en pleine croissance. Les gens embarquent beaucoup», fait valoir Mme Berestovoy.

Situé pendant cinq ans à la maison Joseph-Gagnon, l’Écoquartier célébrera toutefois son anniversaire à la Direction des Travaux publics. En raison des travaux de rénovation, l’équipe a déménagé temporairement sur la rue de la Salette, mais elle sera de retour sur la rue Jarry avant la fin de l’année.

Une carte interactive
Pour souligner son anniversaire, l’Écoquartier de Saint-Léonard a publié une carte interactive illustrant ses projets des cinq dernières années.

L’arrivée du Quartier 21, la naissance des créateurs de biodiversité, un premier arboretum, plus d’une dizaine d’initiatives ont vu le jour sur le territoire léonardois depuis l’arrivée de l’organisation environnementale.

«Nous avons beaucoup de projets et nous voulions créer un outil visuel pour l’illustrer», explique Paula Berestovoy, directrice de l’Écoquartier.

La constellation d’idées qui ont pris naissance dans le quartier sont toutes décrites sur cette carte.

«Ce n’est pas seulement nos projets. Il y a également des initiatives portées par l’Écoquartier, mais qui ont été réalisées en partenariat avec d’autres organismes», précise Mme Berestovoy.

La carte est accessible sur le site Web de l’Écoquartier de Saint-Léonard.
rs.

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