Soutenez

Taxi: opinion contradictoire sur le code vestimentaire

Photo: Photo: TC Media - Archives

Alors qu’un groupe de chauffeurs de taxi déposera une demande d’injonction contre la Ville de Montréal et le Bureau du taxi de Montréal afin que le code vestimentaire soit aboli, la compagnie Taxi Pontiac Hemlock appuie le règlement.

Le directeur général adjoint de l’entreprise, Georges Malouf, s’explique d’ailleurs mal le geste des chauffeurs. «Il faut avoir un code vestimentaire acceptable dans l’industrie. Pourquoi certains trouvent ça compliqué?», s’interroge-t-il.

Le règlement de la Ville de Montréal entré en vigueur au début de l’année oblige les chauffeurs à porter un pantalon ou une jupe noire, une chemise ou un chandail blanc, des chaussettes et des chaussures fermées. En période estivale, ils peuvent porter un bermuda noir et un chandail de type «polo» blanc.

«Nous avions un code vestimentaire avant qu’il y en ait un à la Ville», rappelle Georges Malouf, mentionnant que la compagnie en fait même plus que ce qui est exigé dans la réglementation. Les chauffeurs du service VIP, qui compte pour les deux tiers des activités de l’entreprise située sur le boulevard Monk, portent la cravate. «Nous appliquons ce règlement interne depuis 1999», souligne M. Malouf. Quant aux chauffeurs du service régulier, «ils respectent le règlement», assure-t-il.

La compagnie Taxi Pontiac Hemlock emploie près de 500 chauffeurs.

Le chauffeur Mouhcine El Meliani, qui doit bientôt présenter l’injonction avec l’appui de 132 chauffeurs, dénonce les contraventions que lui et des collègues ont reçues du Bureau du taxi pour non-respect du code vestimentaire. L’organisme leur reproche d’avoir porté un jeans noir alors que le règlement parle d’un pantalon noir sans spécifier le genre.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.