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Des cadets à la fine pointe de la technologie

Photo: (Photo: TC Media - Nicholas De Rosa)

Pour des jeunes cadets de l’Air, apprendre à manipuler des drones devient une corde de plus à leur arc. L’escadron 564 a donc eu la visite de membres de l’équipe nationale canadienne de course de drones au Centre culturel, sportif et récréatif de Saint-Henri afin de leur apprendre toutes les facettes de cette technologie tendance.

Si ces aéronefs téléguidés servent souvent d’outil militaire, ils peuvent aussi livrer des colis, transporter des blessés, faire des compétitions ou simplement être utilisés à des fins récréatives. Ils sont disponibles en plusieurs formats et peuvent coûter une centaine voire quelques milliers de dollars.

«Les drones que nous avons acquis permettent aux cadets de développer un intérêt dans le pilotage d’avions, explique le président du comité civil de l’escadron 564, Pierre Salicco. C’est aussi important pour nous de se renouveler grâce aux technologies volantes de fine pointe.»

Expérimenter avec ces mécanismes permet aussi aux jeunes de développer des compétences qui pourront leur servir au quotidien. Tout pilote se doit d’être un bon technicien, selon le président de l’équipe nationale de course de drones, Jason Manella.

«Si la machine brise, il faut la souder et la reprogrammer. Comme tout ce qui nous entoure est électronique, ce sont des connaissances qui deviennent de plus en plus nécessaires», estime-t-il.

Plaisir
Les coureurs d’Équipe Canada participent à des compétitions internationales où la vitesse des engins équipés de caméras peut atteindre 150 km/h. Les jeunes de l’escadron expérimentent plutôt avec des microdrones d’environ 5 cm de diamètre qui n’ont qu’une fraction de la puissance de ceux des professionnels.

Les drones peuvent alors servir d’outil social pour les cadets, croit M. Manella. «On ne vole jamais seul, ce qui fait en sorte que c’est un passe-temps qui nous fait aussi connaître de nouveaux amis», souligne-t-il.

L’escadron organise toutes les semaines des séances de pratique pour leur équipe de huit pilotes, qui devront présenter un vol en formation à leurs parents et collègues en fin d’année. C’est un défi qui les rapprochera les uns des autres, espère le président Salicco.

L’équipe nationale, qui fera office de mentor, a d’ailleurs promis de revenir aider les cadets dans leur cheminement en plus d’organiser pour un atelier de réparation de drones.

 

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