Les négociations stagnent à l’ÉTS
Le Syndicat des chargés de cours de l’École de technologie supérieure (ÉTS) a décidé d’entamer des moyens de pression afin d’obtenir une première convention collective. Après plus de deux ans de négociation sans arriver à une entente, 94% des membres ont exprimé leur ras-le-bol lors de l’assemblée générale du 11 novembre.
Les 121 chargés de cours de l’institution de la rue Notre-Dame Ouest souhaitent des augmentations salariales raisonnables, des espaces de bureau adéquats et une meilleure reconnaissance de leur travail.
«Alors qu’habituellement être chargé de cours est un side-line, ici, c’est plutôt un travail régulier. Certains de mes collègues travaillent à l’ÉTS depuis 1983 et ils n’auront droit à rien quand ils quitteront pour la retraite», explique le président du syndicat, Laurent Arel.
Pour lui, leurs demandes sont raisonnables. «Nous voulons seulement une augmentation de plus de 0% et une allocation de départ. Il n’est même pas question d’un régime de retraite à prestation déterminée», ajoute celui qui est chargé de cours en communication et en développement technologique depuis 2001.
Après plus de 32 réunions, il y aurait un refus catégorique de la direction de rejoindre leurs revendications. L’ÉTS n’a pas répondu aux demandes d’entrevue de TC Media.
Actions
Pour le moment, aucune grève générale n’est prévue, ni d’actions qui pourrait affecter les étudiants. Il est plutôt question de regroupements à l’entrée de l’université ou à la cafétéria.
«Ce seront surtout de la visibilité et d’autres mesures administratives», souligne M. Arel, précisant que d’autres moyens de pression seront discutés jeudi soir.
Accrédité depuis le 31 juillet 2014, le Syndicat des chargés de cours de l’ÉTS est affilié à la Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec qui compte quelque 35 000 membres.