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Profession père Noël

Photo: archives Métro

Avec ses cheveux blancs, son air jovial et sa longue barbe, Guy se fait souvent demander à la blague s’il est le vrai père Noël, question à laquelle il répond par l’affirmative. Il exerce ce métier depuis maintenant 35 ans et ne prévoit pas arrêter de sitôt de sillonner le Québec vêtu de son costume rouge.

Voir les étoiles brillées dans les yeux des enfants est ce qu’il préfère de sa profession hors du commun. «Rencontrer les enfants, c’est extraordinaire! On devient une espèce de confident. Certains m’ont déjà demandé d’avoir un papa pour Noël ou de revoir leur grand-mère décédée. C’est très touchant», raconte Guy, qui a préféré ne pas mentionner son nom de famille afin de conserver la magie du temps des Fêtes.

Après avoir complété ses études en art dramatique à l’UQÀM à la fin des années 70, Guy a eu envie de se lancer dans le domaine de l’événementiel. Avec sa conjointe Denise Campeau, alias la mère Noël, ils ont mis sur pied Au Pays des Géants, une compagnie spécialisée dans les marionnettes géantes, située à Saint-Calixte, dans la région de Lanaudière.

Depuis, le couple cumule les occasions de présenter des spectacles et de faire sourire les tout-petits, parfois même accompagné de leurs trois filles.
Plusieurs de leurs personnages plus grands que nature sont d’ailleurs venus faire un tour à l’événement Magie Polaire qui a eu lieu à la fin novembre sur le boulevard Monk. Guy y joue le rôle du père Noël depuis maintenant trois ans.

«Il y avait des rennes funky, des personnages du film la Reine des neiges, les enfants étaient très contents. Beaucoup de gens se sont déplacés», se remémore l’homme âgé de 66 ans.

Il se souvient aussi avoir été mandaté il y a une quinzaine d’années pour tenir un défilé sur l’artère commerciale de Ville-Émard, une activité qu’il rêverait de recommencer.

Mais pour l’instant, il ne manque pas de boulot, surtout à l’approche de Noël où il prend part à de nombreux spectacles extérieurs à bord de son char allégorique, de Sherbrooke jusqu’à Saint-Georges de Beauce en passant par Québec.

Mesures de sécurité
Le métier de père Noël a bien changé avec les années, selon Guy. «Maintenant, nous n’avons plus le droit d’assoir un enfant sur nos genoux. Il doit se tenir debout à côté de nous. Il y a plus de sécurité autour de ça», explique-t-il.

L’Association des pères Noël du Québec fait d’ailleurs preuve de rigueur lorsque vient le temps d’embaucher celui qui enfilera l’uniforme du fameux personnage. Une enquête approfondie est réalisée pour s’assurer qu’il a un passé sans tache.

Guy n’a pour sa part jamais eu de problème durant ses 35 années d’expérience. «Notre compagnie est très connue, c’est très familial. Les gens qui nous embauchent n’ont jamais eu d’inquiétudes. Je n’ai que de bons souvenirs», dit le père de trois filles.

En plus de détenir toutes les qualités d’un bon père Noël, Guy a un avantage sur ses compères, il a une vraie barbe.

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