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Les brigadiers poursuivent leurs actions

Photo: (Photo: Métro Média - Justine Gravel)

Les quelque 620 brigadiers scolaires du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont rejeté à 92% l’offre dite «finale» déposée par la Ville de Montréal le 1er mai. Une trentaine d’entre eux se sont réunis devant la mairie du Sud-Ouest, lundi soir, pour faire part de leur mécontentement au président du comité exécutif Benoit Dorais, qui est aussi maire de cet arrondissement.

Sans convention collective depuis le 31 décembre 2015, les brigadiers revendiquent de meilleures conditions de travail. «Ils veulent nous enlever ce qu’on a acquis depuis 35 ans. Ils nous ont enlevé la moitié de nos congés maladie et ils veulent nous payer différemment pour les journées pédagogiques», s’insurge Manon Laramée, brigadière dans l’arrondissement du Sud-Ouest.

Déplorant la difficulté de rencontrer la mairesse de Montréal, Valérie Plante, ils se sont rendus en bloc devant la mairie de la rue Bel-Air, dans Saint-Henri, pour parler de vive voix à son numéro deux.

«Nous voulons lui faire réaliser qu’on est là, que nous sommes loin d’avoir une entente et que nous sommes prêts à nous battre pour garder nos acquis», explique Diane Girard, la présidente du Syndicat des brigadiers scolaires de la Ville de Montréal.

Revendications
Présentement, les brigadiers de Montréal à statut permanent et travaillant à temps plein gagnent environ 13 000$ par année, soit 16,14$ de l’heure. Ils réclament donc un rattrapage salarial qui les rapprochera de la moyenne des autres brigadiers du Québec. D’ici 2020, ils souhaiteraient toucher un salaire horaire d’environ 20$.

«Nous voulons aussi que nos 15 journées pédagogiques soient payées. Présentement, ils nous offrent un montant forfaitaire qui équivaut en réalité à sept jours et demi. On se fait rire de nous autres», déplore Mme Girard.

Devant la troupe de brigadiers, le maire Dorais a indiqué son intention de poursuivre les négociations. «Nous avons pris acte du vote qui a été fait et nous allons rapidement convenir de cinq autres dates pour négocier», indique-t-il. Il leur a également proposé d’aller en médiation.

Précisant qu’il y a déjà eu 11 rencontres avec les brigadiers depuis l’élection de Projet Montréal en novembre, le maire Dorais assure que la Ville de Montréal a l’intention de reconnaître le travail des brigadiers.

De leur côté, les brigadiers continueront leurs actions. D’autres manifestations, comme celle qui a eu lieu le 6 mars devant le quartier général du SPVM, sont prévues prochainement.

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