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Opération rentrée scolaire à l’école de la Petite-Bourgogne

Photo: (Photo: La Voix Pop - Justine Gravel)

Sac à dos à l’épaule et boîte à lunch en main, les enfants étaient nombreux à marcher en direction de l’école de la Petite-Bourgogne en ce 27 août qui marquait la rentrée scolaire à Montréal. Ce secteur non desservi par les autobus scolaires demande une attention particulière de la part des policiers, qui étaient sur les lieux pour sensibiliser les élèves à traverser la rue de manière sécuritaire.

«Cette année, la division de la sécurité routière nous a demandé de concentrer nos efforts sur la sécurité des usagers vulnérables. Donc, nous sommes ici pour inciter les gens qui se rendent à l’école à pied et à vélo à emprunter les corridors scolaires», indique le lieutenant du poste de quartier (PDQ) 15, Sylvain Malo.

Arborant un dossard jaune, une dizaine de policiers s’étaient mobilisés aux principales intersections entourant l’établissement scolaire de la rue des Seigneurs. Les jeunes écoutaient attentivement leurs directives tout en profitant de la présence de la mascotte du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Flic, pour se faire photographier en ce premier jour de classe.

Automobilistes
Les agents ne sont pas seulement intervenus auprès des enfants ce matin-là. Leur opération «Vision Zéro» visait également en grande partie les automobilistes.

Guy Veilleux, le brigadier qui assure la sécurité des enfants depuis dix ans à l’angle des rues Workman et des Seigneurs, avoue que son travail serait grandement facilité si les usagers de la route respectaient la loi.

«Les voitures ne font pas toujours leurs arrêts. Il y en a qui ne nous voient pas ou qui ne veulent tout simplement pas s’arrêter parce qu’ils sont pressés», déplore-t-il.

Même son de cloche du côté de Manon Richer, la brigadière de l’intersection des rues Georges-Vanier et Lionel-Groulx. «Les autos vont tellement vite, même quand il y a des enfants en plein milieu de la rue», regrette-t-elle.

D’ailleurs, en ce jour de rentrée, plusieurs automobilistes ont été interpellés par l’escouade policière qui était armée d’un radar. «Mais, il n’y pas que la vitesse qui pose problème, précise M. Malo. Les parents ont aussi leur part de responsabilité. Plusieurs ne respectent pas les espaces de débarcadère réservés».

Le coordonnateur et intervenant du projet BUMP de Prévention Sud-Ouest, Lionel Toe, accompagnait d’ailleurs les policiers dans leur démarche de sensibilisation pour ce problème particulier en distribuant des brochures aux fautifs.

«Il y a des endroits prévus pour débarquer les enfants à l’école. Les parents doivent connaître les lois et les règles du milieu et ne pas se stationner en double ou du mauvais côté de la rue, car ça peut devenir dangereux pour les jeunes», dit-il.

Cyclistes
Même s’ils sont considérés comme des usagers vulnérables, certains cyclistes sont dangereux pour la sécurité des jeunes selon la brigadière de l’intersection des rues des Seigneurs et Lionel-Groulx, Carole Parent.

«Ils vont particulièrement vite ici parce que la rue est en pente. Ils font rarement leurs arrêts et se faufilent même entre les jeunes pendant qu’ils traversent.», soutient-elle, au moment où un cycliste se faisait d’ailleurs avertir par une agente pour avoir brûlé un arrêt.

Heureusement, aucun incident impliquant un enfant n’est encore survenu dans le secteur de l’école de la Petite-Bourgogne. Le lieutenant Sylvain Malo attribue ce bilan positif aux actions menées par le PDQ 15 et les quatre brigadiers du secteur tout au long de l’année scolaire.

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