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La parole aux candidats de Saint-Henri-Sainte-Anne

Chaque semaine, La Voix Pop invite les candidats au poste de député provincial dans Saint-Henri-Sainte-Anne à exprimer leur point de vue sur différents enjeux locaux. Leur réponse est publiée telle quelle. Leur participation n’est pas obligatoire.

Cette semaine, les citoyens étaient invités à s’adresser directement aux candidats. La question choisie est la suivante: Avec la hausse marquée du nombre d’enfants dans les secteurs de Griffintown et de la Petite-Bourgogne, quelle stratégie comptez-vous adopter pour améliorer les services éducatifs dans ces quartiers?


Dominique Anglade – Parti libéral du Québec
Je souhaite améliorer le bien-être de nos familles et de nos enfants. C’est pourquoi je m’engage à appuyer les démarches des citoyens pour construire une nouvelle école dans Griffintown et agrandir l’école De la Petite-Bourgogne.

Mon équipe a participé à la consultation publique organisée par la CSDM le 13 juin dernier. J’ai également rencontré Mélissa Boucher et Étienne LeNigen, qui ont créé un regroupement Facebook en faveur d’une école dans Griffintown, afin d’appuyer leurs démarches. Le 22 août, je me suis entretenue à ce sujet avec la présidente de la CSDM, Catherine Harel Bourdon.

Nous avons participé activement à la campagne de financement pour l’embellissement de la cour d’école De La Petite-Bourgogne. J’ai d’ailleurs offert 4 500 $ (enveloppe SAB et discrétionnaire) afin d’aider la fondation de la Petite-Bourgogne à atteindre le financement requis pour avoir accès à la subvention de 25 000 $ du MELS.


Dieudonné Ella Oyono – Parti Québécois
Les écoles publiques sont vétustes et débordent, ce qui ne favorise pas la réussite des élèves. De plus, dans de nouveaux milieux résidentiels comme celui de Griffintown, il n’y a pas d’écoles.

Avec le Parti Québécois, l’éducation sera une priorité nationale.

En plus de protéger les budgets de l’éducation par une loi bouclier, quatre mesures phares seront mises en œuvre sous un gouvernement péquiste :
• Développer un vaste chantier de rénovation et de construction d’écoles.
• Instaurer un seuil garanti de services professionnels directs aux élèves qui fréquentent l’école publique et les centres de formation aux adultes;
• Cultiver chez nos jeunes du secondaire et du collégial un intérêt pour la science et les carrières scientifiques;
• Intégrer plus d’heures d’activité physique, de la petite enfance jusqu’à l’enseignement supérieur.

Je m’engage à tout faire pour qu’une école primaire soit construite dans les meilleurs délais dans Griffintown.


Sylvie Hamel – Coalition avenir Québec
Je m’engage à appuyer la construction d’une école dans Griffintown ainsi que l’agrandissement et la remise à nouveau de l’école primaire de la Petite-Bourgogne. Mon engagement s’aligne sur le programme de la Coalition Avenir Québec, un parti qui mise sur l’éducation afin de développer tous les talents et assurer notre avenir collectif. Nos propositions en matière d’éducation traitent des divers aspects de notre système scolaire. Nous prônons la remise à niveau du parc immobilier scolaire et chaque école à bâtir devra faire l’objet d’un concours d’architecture. De plus, nous voulons offrir une vaste gamme de services aux enfants, dont la prématernelle à 4 ans, l’accès à des ressources spécialisées pour dépister les troubles d’apprentissage et une heure d’activité parascolaire supplémentaire par jour. Les enfants bénéficieront de plus de sports, d’activités culturelles et d’aide aux devoirs afin de créer un milieu stimulant qui favorisera leur réussite.


Caroline Orchard – Parti conservateur du Québec
Tout en respectant l’universalité de l’accès à l’éducation, le Parti conservateur du Québec préconise un mode de financement des écoles qui mettra un levier de premier ordre entre les mains des parents. Il s’agit d’un système de bons d’étude universels comme on le retrouve notamment en Nouvelle-Zélande, au Danemark et en Suède. Au moyen de ce bon d’étude, tout parent d’un enfant inscrit à l’école primaire ou secondaire pourra choisir l’école publique de son quartier, l’école publique du quartier voisin, ou encore l’école privée (OSBL ou à but lucratif) de son choix. Tous les parents recevront le même montant d’argent par enfant inscrit sans égard à l’école choisie. Mentionnons cependant que la valeur du bon sera modulée en fonction du cycle.


Benoit Racette – Québec solidaire
Les familles de la circonscription ont besoin d’écoles publiques dans leur quartier. Québec solidaire appuie d’ailleurs le groupe Pour une école primaire à Griffintown ainsi que de la CSDM dans leur projet de construction d’une nouvelle école primaire dans ce quartier. Sous le contrôle des libéraux et des péquistes, le Ministère de l’Éducation a préféré couper les budgets et hausser les tarifs, laissant les employé.es exténué.es et les bâtiments décrépits. Même si la candidate libérale Dominique Anglade ne considère pas nécessaire la construction d’une nouvelle école primaire à Griffintown, à Québec solidaire, nous voulons répondre aux besoins réels formulés par les gens ici, maintenant. Notre parti propose la gratuité scolaire du CPE au doctorat ainsi qu’un réinvestissement massif en éducation. Il est inconcevable que les banques et les grandes entreprises profitent des services publics sans payer leur juste part pour les financer. Allons chercher l’argent là où elle est!


Steven Scott – Nouveau parti démocratique du Québec
La construction de nombreux de nouveaux logements n’est pas accompagnée de la construction d’écoles et de terrains de jeux pour enfants. Ceci a été une grave erreur, d’autant plus qu’il y a une hausse marquée du nombre d’enfants dans les logements existants.

La solution à ce manque est simple : on doit exproprier des terrains et bâtir ces infrastructures nécessaires. Oui, cela coute cher, mais les écoles et les terrains de jeux sont des nécessités fondamentales pour nos quartiers. L’investissement dans l’éducation est toujours un bon investissement.

C’est pourquoi le NPDQ est pour la gratuité de l’éducation pour tout le monde et à tous les niveaux, des garderies aux les collèges techniques et universitaires. On doit créer une société où apprentissage constant est la norme. Si nous le faisons, il n’y aura jamais de manque de main-d’œuvre qualifiée.

Et pour finir, nous devons supprimer tous les frais de scolarité supplémentaires.

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