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Plaidoyer en faveur des CDEC

Photo: Collaboration spéciale
Communiqué - CDEC Centre-Nord

Montréal doit permettre aux corporations de développement économique communautaire (CDEC) «qui ont fait leurs preuves depuis maintenant 25 ans de continuer à contribuer au développement des quartiers».

C’est le cri du cœur qu’ont lancé plusieurs personnalités du développement économique, social et culturel lors de l’assemblée extraordinaire du réseau des CDEC du Québec, qui avait lieu le 10 décembre à l’École de technologie supérieure.

L’événement inscrit sous le thème «La participation citoyenne au cœur du développement local» a réuni près de 500 personnes préoccupées par l’avenir des CDEC de Montréal, un réseau dont fait partie le Regroupement économique et social du Sud-Ouest (RESO).

«Toute diminution du nombre de CDEC aura un impact important sur le développement local et sur l’économie sociale à Montréal puisque ces organismes ont un impact significatif sur les projets locaux, sur la création d’emplois et sur la participation citoyenne», a fait savoir l’ancien président du Mouvement Desjardins, Claude Béland.

«Montréal ne réalisera jamais son plein potentiel sans la participation active de toutes les parties prenantes à son développement social, économique et culturel», a soutenu Nancy Neamtam, présidente-directrice générale du Chantier de l’économie sociale. «Les CDEC ne sont pas du passé; elles sont un élément essentiel de l’avenir de notre ville.»

Rôle incontournable
«Les CDEC jouent un rôle incontournable auprès des nombreuses PME et des travailleurs autonomes, a insisté Denise Mérineau, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Sud-Ouest de Montréal. Ce sont là de dynamiques moteurs de développement économique et social pour nos quartiers. Pour l’avenir de Montréal, les CDEC doivent continuer à servir les communautés d’affaires.»

«À l’écoute de nos besoins, la CDEC nous a permis d’avancer rapidement nos projets. Cette expertise et cette proximité des entrepreneurs doivent être préservées», a témoigné Kim Auclair, présidente de l’entreprise Niviti.

«Il y a peu de programmes qui s’adressent à un entrepreneur de plus de 40 ans tel que moi», a expliqué un autre entrepreneur, Stéphane Brisebois, président-directeur général d’Indekso. «De plus, les sources de financement d’amorçage sont quasi inexistantes. Ma CDEC m’a apporté les appuis et la première tranche de financement sans quoi mon projet de rachat et de relance d’une entreprise technologique ne se serait pas concrétisé», a-t-il expliqué.

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