Soutenez

Saint-Henri : Habitat pour l’humanité a deux hauts de duplex à vendre

Photo: Agnieszka Stalkoper / Collaboration spéciale

L’opportunité se présente pour deux familles à faible revenu qui veulent devenir propriétaires de leur maison. L’organisme Habitat pour l’humanité a deux hauts de duplex à vendre dans le village Turcot, dans Saint-Henri.

«Il s’agit de deux unités comptant deux chambres à coucher», explique Anne Bergeron, coordonnatrice des relations avec les partenaires chez Habitat pour l’humanité – province de Québec.

Les maisons sont vendues au prix du marché, lequel est déterminé par une firme d’évaluation indépendante. Aucune mise de fonds n’est requise. L’achat est financé au moyen d’un prêt sans intérêt.

Les paiements hypothécaires mensuels sont fixés à un maximum de 30% du revenu brut de l’acheteur. Les paiements vont dans un fonds utilisé par l’organisme pour construire d’autres maisons.

Un haut de duplex est situé sur la rue Turcot. Il devrait être livré à l’été. L’unité du bas a déjà trouvé preneur.

L’autre duplex sera construit sur la rue Bourassa. Les travaux doivent commencer au printemps pour une livraison à l’été 2016, précise Mme Bergeron. Encore là, une famille a déjà été sélectionnée pour l’unité du bas. Les demandes sont bienvenues pour celle du haut.

L’appel est lancé aux familles qui ont au moins un enfant mais deux au maximum puisqu’on parle d’unités de deux chambres. «Nous voulons favoriser les familles avec des enfants», souligne Anne Bergeron.

Trouver des ménages avec seulement un ou deux enfants constitue un défi. «La plupart des demandes viennent de familles de trois enfants et plus», mentionne la coordonnatrice.

«Ça change une vie»
Depuis 2003, cinq familles ont fait l’achat d’une maison d’Habitat pour l’humanité dans le village Turcot.

Nicole Bélisle est l’une de ces propriétaires. En 2003, celle qui vivait alors à Verdun a acheté une maison unifamiliale de trois chambres à coucher.

«J’étais en appartement avec mes enfants. J’avais toujours habité en appartement», relate-t-elle.

«Étant donné mon statut de mère monoparentale, je nous pouvais pas penser avoir une maison», explique celle qui a goûté à la frilosité des banques.

«Ça semblait un rêve tellement inaccessible. J’en avais fait mon deuil», dit-elle.

Mme Bélisle, qui connaissait Habitat pour l’humanité depuis plusieurs années, a posé sa candidature pour l’achat d’une maison. «Ce sont des maisons neuves. Je voulais que mes enfants vivent dans un environnement sain», mentionne-t-elle.

Sa demande a été retenue. «J’ai été surprises», se souvient Nicole Bélisle.

L’accès à la propriété a eu un sérieux impact sur sa vie. «Ça m’a donné espoir. Ça m’a changée en tant que personne», dit-elle. «Tu vois la vie avec un horizon plus large. Tu vis l’expérience du possible. Tout était possible», confie-t-elle. «Tu deviens une personne plus positive.»

«Ça m’a apporté une stabilité, ajoute la propriétaire. Je déménageais souvent en me disant qu’ailleurs, ça allait être mieux.»

«Juste dire le fait que c’est une hypothèque sans intérêt, ça devrait intéresser les familles», estime Mme Bélisle, qui ne regrette pas sa décision. «Ça change une vie», lance-t-elle.

Critères
Les familles intéressées doivent répondre à des critères.

L’acheteur doit notamment avoir un emploi stable depuis au moins deux ans. Le revenu familial brut ne doit pas dépasser les seuils de faibles revenus établis par Revenu Canada. Les ménages, qui consacrent plus de 40% de leur revenu au loyer, doivent être en quête d’un logement abordable.

Habitat pour l’humanité leur demande aussi de s’engager à faire 500 heures de bénévolat pour l’organisme.

On consulte le site d’Habitat pour l’humanité pour remplir le formulaire de présélection.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.