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Le Parti vert ne veut plus de trains sur pilote automatique

Daniel Green, chef adjoint du Parti vert
Le chef adjoint du Parti vert, Daniel Green Photo: André Desroches / TC Media

Pour Daniel Green, candidat du Parti vert dans Ville-Marie–Le Sud-Ouest–Île-des-Sœurs, les compagnies ferroviaires ne devraient plus avoir le droit d’utiliser le système de télécommande appelé «loco-commande» pour la conduite des trains à Montréal et ailleurs en zones habitées.

En point de presse dans Saint-Henri, jeudi, le chef adjoint du parti a formulé cette demande près du site où une collision entre deux trains du CN est survenue le 23 février 2014.

«Ce n’est pas un endroit pour avoir des trains en mode automatique», a-t-il martelé. L’accident n’a pas fait de blessé, mais 4000 litres de diésel ont été déversés dans un secteur fortement peuplé.

Au moment de l’accident, les locomotives de l’un des trains étaient contrôlées par l’équipe à l’aide de la loco-commande (beltpack).

Dans son rapport d’enquête sur l’accident rendu public le 6 août dernier, le Bureau de la sécurité des transports du Canada questionne notamment l’utilisation de ce système sur le territoire de Montréal, une zone qui présente «des caractéristiques et des défis uniques».

«Il ne faut pas permettre de trains contrôlés par le beltpack sur les voies principales», a insisté Daniel Green. Il a rappelé que plusieurs trains, dont certains transportent des matières dangereuses, utilisent chaque jour la voie qui traverse Saint-Henri. C’est aussi le corridor emprunté par les trains de passagers de Via Rail.

C’est le gouvernement du Canada qui aurait le pouvoir d’interdire aux entreprises ferroviaires l’utilisation de la loco-commande, a précisé Daniel Green.

Appelé à commenter, le CN a renvoyé TC Media à Transports Canada. «Toutes nos opérations respectent les normes de Transports Canada», a indiqué Pierre-Yves Boivin, porte-parole du CN.

Daniel Green et le Parti vert réclament aussi que les trains transportant des matières dangereuses, incluant du pétrole, ne puissent plus utiliser la voie qui traverse Saint-Henri et soient obligés de contourner Montréal.

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