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Ultime chance de participer aux Olympiques pour George Kobaladze

Photo: Hugo Lorini / TC Media

L’haltérophile George Kobaladze est à un cheveu de réaliser son rêve: prendre part aux Olympiques. En juin, il sera en Colombie pour les sélections en vue des jeux de Rio de Janeiro.

Membre du club Les Géants de Montréal situé dans le Sud-Ouest, il compétitionnera dans la catégorie des super-lourds (105 kilos et plus) lors des Championnats panaméricains qui auront lieu à Barranquilla.

Les meilleurs haltérophiles des trois Amériques prendront part à cette qualification olympique continentale.

«Ça va être ma dernière tentative pour les Olympiques. Si ça marche, ce sera un beau point final à ma carrière, lance l’athlète, bien conscient qu’il ne rajeunit pas. J’ai 39 ans. J’en aurai bientôt 40. Pour un haltérophile, c’est extrême.»

Forte compétition
Entraîneur en chef du club Les Géants de Montréal depuis trois ans et entraîneur de George Kobaladze depuis janvier dernier, Jean-Patrick Millette s’attend à une compétition très relevée. «Les Colombiens sont particulièrement forts, mentionne-t-il. Les États-Unis ont une bonne équipe cette année. Il y a aussi Cuba et le Venezuela.»

Il ne doute pas que son protégé se classe parmi les meilleurs. «C’est difficile de trouver une force physique comme ça au Canada», mentionne-t-il.

Le Montréalais qui pèse 138 kilos a remporté la médaille de bronze aux Jeux panaméricains de 2011. En plus de sa médaille d’or, il a établi deux records des Jeux du Commonwealth à Glasgow en 2014, à l’épaulé-jeté (229 kg) et pour le poids total (400 kg). Détenteur des records canadiens dans la catégorie des super-lourds, le Montréalais, qui est aussi double médaillé d’argent des Championnats panaméricains, soulève 175 kg à l’arraché.

«George est à mon avis un des athlètes qui a le plus d’éthique de travail. Il ne coupe pas le temps d’entraînement. Il a même tendance à en ajouter», observe Jean-Patrick Millette.

L’homme fort poursuivra jusqu’aux Championnats panaméricains une routine d’entraînement bien rodée. «Ce n’est pas le temps d’introduire de nouvelles choses. Nous approchons des qualifications et il faut essayer de limiter les risques de blessures, mentionne son entraîneur. Nous voulons arriver en forme en Colombie.»

Les blessures aux genoux et aux épaules sont celles qui guettent le plus fréquemment les haltérophiles.

Rendez-vous raté
L’athlète originaire de Géorgie a raté le rendez-vous olympique en 2012 à Londres. «Il y a quatre ans, j’ai été le meilleur homme de l’équipe canadienne, relate-t-il. J’avais remporté la qualification individuelle. Mais l’équipe avait terminé en 8e place.»

Comme l’explique son entraîneur, qui l’accompagnera en Colombie, seulement les sept meilleures équipes des qualifications continentales envoient un athlète aux Olympiques. «Et c’est celui qui a été le meilleur de son équipe lors des championnats qui prend part aux Jeux», précise Jean-Patrick Millette.

George Kobaladze est confiant que cette fois sera la bonne et que la formation canadienne va terminer parmi les sept meilleures. «J’ai l’espoir que ça va bien se dérouler. L’équipe est beaucoup plus forte. Les athlètes ont plus d’expérience qu’il y a quatre ans. Ils sont beaucoup plus matures», analyse-t-il.

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