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«Il faut un deuxième pont à L’Île-des-Soeurs» selon le ministre Jacques Daoust

Photo: Archives/TC Media

Jacques Daoust est clair, L’Île-des-Sœurs doit absolument être dotée d’un deuxième pont. Mais attention, pas question de l’ouvrir à la circulation automobile, même pendant les travaux sur le pont Champlain, comme le laissait entendre le maire de Verdun, Jean-François Parenteau.

«On ne doit pas dépendre d’une seule sortie pour les urgences à L’Île-des-Sœurs», affirme sans hésitation le député de Verdun.

Jacques Daoust, lui-même résident de L’Île-des-Sœurs, veut ce deuxième pont pour les services d’urgence, les services utilitaires comme le transport en commun ainsi que pour les piétons et les cyclistes. Le député et ministre écarte la possibilité qu’on se serve de ce pont pour la circulation automobile afin de combler les débordements du pont Champlain.

Les automobilistes pourraient être tentés de profiter d’un raccourci pour éviter la congestion sur le pont Champlain en empruntant le pont local selon M. Daoust. Verdun ne peut absorber un tel flot de voiture, ajoute-t-il, précisant la vocation de pont de service de l’ouvrage qu’on souhaite ériger.

Visiblement enthousiaste pour le projet, M. Daoust rappelle que la sortie de l’éventuel pont de service, se trouverait à proximité de la station de métro de l’Église, un avantage pour les résidents de L’Île qui souhaitent se rendre à pied au métro.

Le député de Verdun et ministre de l’Économie doit rencontrer prochainement le maire Parenteau pour discuter du projet de pont.

Pas de péage sur le nouveau pont

Le pont de service n’est pas le seul dossier épineux à Verdun. L’idée d’instaurer un péage sur le nouveau pont Champlain continue de soulever la controverse. «Le pont Champlain ne doit pas être payant», affirme sans équivoque le député de Verdun et ministre de l’Économie. «Le public n’a pas à payer pour un pont qui a été mal fait et qu’on doit refaire après 50 ans. Les ponts Victoria et Jacques-Cartier sont toujours en fonction malgré leur âge», fait-il remarquer.

Le péage pourrait nuire à l’économie de la métropole selon le ministre Daoust. «Le pont qu’on veut construire est un pont de remplacement et non un nouveau pont», dit-il. Le ministre craint qu’un tel péage incite les gens de la Rive-Sud à ne pas venir sur l’Île de Montréal pour magasiner ou se divertir. Les rues commerciales de Montréal et le quartier des spectacles par exemple, pourraient en souffrir, selon lui.

Un seul pont à péage aura pour effet d’inciter les gens à utiliser les autres ponts, qui relient la Rive-Sud. «Ou bien, tous les ponts sont à péage ou alors aucun», se dit le ministre.

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