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Lutte à deux dans Verdun, croit Legault

Photo: Andréanne Moreau/TC Media

Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, mise beaucoup sur sa candidate dans Verdun, Ginette Marotte, pour prendre un siège aux libéraux aux prochaines élections partielles, qui devraient se tenir le 5 décembre.

«Ginette connaît les enjeux locaux, dans tous les domaines. Tout le monde la connaît ici et l’apprécie», a-t-il fait remarquer lundi, alors qu’il faisait la tournée de quelques entreprises verdunoises avec sa candidate.

L’ancienne mairesse par intérim de l’arrondissement a présenté les entrepreneurs, leurs défis et leurs réalisations des dernières années tout en échangeant quelques souvenirs.

«Aujourd’hui François, ce que tu vas réaliser, c’est qu’on est à contre-courant à Verdun. Ici, les entreprises familiales vont bien et elles ont de la relève», explique Mme Marotte dans les locaux du ferblantier Journault Jourplex, en pleine transition alors que le fondateur Jules Journault est à céder les rênes à son fils, Alexandre.

M. Legault a profité de l’occasion pour discuter de sa plateforme économique, qui inclut le report de l’imposition du gain en capital lorsqu’un entrepreneur vend à ses enfants, une mesure qui pourrait les inciter à garder l’entreprise au sein de la famille.

Proximité
Mme Marotte est persuadée d’être la mieux placée pour porter les préoccupations de ses concitoyens. «Sur des sujets comme l’école de Crawford Park ou l’accessibilité universelle des trois stations de métro de Verdun, il faut aller à Québec et se battre fort», clame celle qui était mairesse au moment du débat entourant l’école de L’Île-des-Sœurs.

Avant l’effervescence des réseaux sociaux, Ginette Marotte était une politicienne qui croyait à l’importance de se rendre accessible à ses électeurs. Lors de la tournée, elle a d’ailleurs démontré qu’elle avait des liens étroits avec les gens d’affaires de Verdun.

Avec une candidature qui n’est pas encore officialisée chez les péquistes, le refus d’une coalition de Québec solidaire ainsi que le peu d’adhésion au Parti vert et à Option nationale, les caquistes ont bon espoir de reprendre le château fort libéral.

François Legault mise aussi sur la déception exprimée par certains du manque d’implication sur le terrain de l’ex ministre et député de Verdun, Jacques Daoust, pendant ses deux années de mandat.

«La candidate libérale vient de l’Assomption. Elle a été parachutée dans la circonscription. Tout ça fait que la CAQ est bien placée pour aller prendre des votes aux libéraux», croit-il.

Les Verdunois devraient être appelés aux urnes le 5 décembre afin de choisir le successeur du député démissionnaire Jacques Daoust.

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