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Rigaudon revisité

Photo: TC Media/Archives

La Cabane Panache et bois rond présente pour sa septième édition une programmation musicale musclée comme un bûcheron. Six spectacles parfaitement au diapason avec le concept entre folklore et modernité de l’événement se succéderont pendant quatre jours sur la rue Wellington pour faire bouger les amateurs de tire sur la neige.

C’est Pépé et sa guitare qui ouvrira le bal le jeudi 23 mars à partir de 18h, donnant le ton avec une ambiance digne des meilleurs bars de chansonniers. Ses textes humoristiques et sa musique simple vont faire chanter, rire et taper du pied.

La chanteuse Mara Tremblay poursuivra le spectacle avec ses mélodies populaires imprégnées de tout ce que le country a de meilleur. Ses textes et son timbre de voix sont teintés d’une touche de nostalgie qui n’est pas sans rappeler les grands chanteurs du genre, comme Patrick Normand ou Renée Martel, encore bien ancrés dans la modernité.

Trad éclectique     
Les deux groupes en vedette le vendredi sur la scène viendront prouver que les styles musicaux les plus éloignés en apparence peuvent, une fois réunis, former un résultat à la fois harmonieux et nouveau.

Dylan Perron et élixir de gumbo vont réchauffer les spectateurs avec leur mélange musical aussi éclectique que leur nom. Bluegrass, blues et folk se rencontrent avec énergie dans ce style bien à eux, un peu comme si la Bottine Souriante visitait la Nouvelle-Orléans.

Le groupe Carotté pousse encore plus loin l’audace et la mixité des genres avec leur trad punk-rock, où le violon folklorique rencontre la guitare électrique. Que ce soit dans des pièces originales ou dans des reprises de standards, les musiciens donnent leur couleur particulière, entre la Bolduc et les Sex Pistols.

Le samedi en après-midi, la scène au coin des rues Wellington et de l’Église prendra un air encore plus contemporain avec Alaclair Ensemble, groupe émergent de la scène hip-hop francophone bien loin de la musique traditionnelle. Habitués à se produire dans des événements familiaux, le groupe adaptera quelque peu son spectacle pour les jeunes oreilles qui seront présentes.

L’enfer à l’église
Le voyage dans le temps se fera réellement avec le spectacle de clôture, à l’intérieur de l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, avec de véritables sommités du folklore québécois. Les Charbonniers de l’Enfer y feront résonner jusqu’à la nef les chansons qui animent les veillées de la province depuis des générations.

Armés uniquement de leurs voix et de leurs pieds qui marquent le rythme, les cinq chanteurs du groupe s’attaquent autant aux classiques qu’à des airs contemporains, de Neil Young à Plume Latraverse, toujours a capella.

Ce spectacle est le seul de toute la programmation qui sera payant.

Du 23 au 26 mars, rue Wellington entre les rues Rielle et de l’Église.

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