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Cocos locaux

Photo: Hugo Lorini/TC Media

La chocolatière Émilie Gagnon ne verra pas le sourire des enfants quand ils déballeront leur chocolat de Pâques. Elle ne verra pas non plus leurs yeux briller quand ils y goûteront. Mais elle sait très bien que le temps et l’amour qu’elle met dans leur confection feront la différence. Qui sait? Peut-être qu’un de ces jeunes gourmands choisira comme elle d’en faire son métier.

Son coup de cœur pour la sucrerie devenue sa passion lui est venu dès la première fois qu’elle y a goûté, à sa fête de deux ans. «J’avais eu un grand train en chocolat. Ma mère raconte toujours que ça a été comme une révélation pour moi, photos à l’appui», fait-elle valoir, explosant de son rire sonore et contagieux.

Quand elle en a l’occasion, Émilie aime bien demander à ses jeunes clients leur opinion d’expert. «Souvent, ils sont assez discrets, mais c’est arrivé que je tombe sur des enfants aussi expressifs que moi et j’ai adoré ça!»

Jeune de cœur
Mais la jeune entrepreneure trouve tout son bonheur dans le travail de minutie et de créativité qu’exige la confection artisanale de ses chocolats.

Quand on l’observe faire fondre doucement ses pastilles, remplir minutieusement un moule de lapin ou manipuler avec soin un œuf de Pâques afin d’en assembler les deux parties, son plaisir est évident.

Visiblement, la jeune entrepreneure de 30 ans a gardé son cœur d’enfant et celui-ci transparaît dans ses saveurs inusitées comme Épices BBQ, Pomme/cari/brandy ou Romarin/pamplemousse.

«Souvent, les clients sont contents de voir que j’ai eu le guts de faire des chocolats aussi originaux, même si ce n’est pas pour eux et qu’ils vont davantage se tourner vers les classiques», confie-t-elle.

Histoire de famille
Pour le fils d’Émilie, maintenant âgé de cinq mois, la boutique de la rue Wellington est devenue une deuxième maison. Un énorme sourire aux lèvres, il regarde maman confectionner ses chocolats un à un, comme de petits bijoux. Parions qu’il sera amateur.

Quelques jours par semaine, le petit Charlie fait donc partie de l’équipe, tout comme sa grand-maman Sylvie, qui vient emballer les moulages de Pâques et dorloter les clients.

La chocolatière a su transmettre sa passion à tous les membres de sa famille, qui s’investissent depuis trois ans dans la folle aventure qu’elle a lancée.

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