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Conjuguer deux passions

Photo: Gracieuseté

La jeune auteure de 28 ans Janney Deveault vit à Verdun depuis plus d’un an et pratique le métier d’inhalothérapeute depuis six ans. Son premier roman, Incandescence, vient d’être édité chez Luzerne Rousse et est disponible dans la plupart des librairies indépendantes.

Q:Incandescence est le premier tome de Feu et Ombre, une trilogie fantastique pour jeune adulte. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l’histoire ?

R:L’histoire se déroule à Londres, une ville qui m’inspire grandement et que j’ai pu visiter à nouveau cet été afin de camper mon histoire. Elle met en scène un monde semblable au nôtre où des humains côtoient des Initiés, des êtres aux dons exceptionnels. On suit Aelys, le personnage principal, qui est une Incandescente – c’est-à-dire qu’elle peut manipuler le feu – dans sa routine quotidienne et cherche des Initiés qui ne connaissent pas encore leur vraie nature pour les former. Malheureusement, une organisation souhaite les anéantir et c’est là que tout se complique…

Q:Qu’est-ce qui vous inspire au quotidien ?

R:Généralement, la musique est ma source d’inspiration. Je peux écouter une chanson en boucle lorsqu’elle vient me chercher émotionnellement et j’ai alors des scènes qui se déroulent dans mon esprit. Les paysages sont importants pour moi aussi. La nature m’aide à écrire, surtout les étendues d’eau.

Q:Vous travaillez comme inhalothérapeute, qu’est-ce qui vous a amené à l’écriture ?

R:J’ai été poussée vers l’écriture dès l’adolescence. J’ai longuement hésité et j’ai décidé de poursuivre des études en inhalothérapie afin d’avoir un impact positif sur les gens. Depuis quelques années, mon besoin d’écriture est de plus en plus présent. J’essaie d’écrire au moins 1 à 2h par jour lorsque je rentre de travailler le soir et surtout la fin de semaine. Ce n’est pas toujours évident, mais c’est une passion, alors je trouve le temps.

Q:Quelles leçons tirez-vous de l’écriture de ce premier ouvrage ?

R:Je suis en train de terminer un autre projet, une romance pour jeune adulte. J’ai essayé d’écrire un premier jet, sans correction, dans un calepin que je traîne un peu partout. J’ai constaté que mon écriture était beaucoup plus fluide même si je dois retaper les passages à l’ordinateur.

Rédiger tous les jours, même si ce sont quelques mots à peine, est une façon de ne pas perdre l’inspiration. Par contre, s’imposer un nombre de mots à atteindre peut mettre de la pression et limiter l’envie d’écrire. C’est différent d’un auteur à l’autre.

Q:Quel est votre rapport avec Verdun, votre arrondissement d’adoption ?

R:Il y a plusieurs endroits inspirants où j’aime écrire et je suis loin d’être la seule, car je vois souvent des écrivains crayons et calepins à la main aux mêmes endroits. Mon incontournable, ce sont nos superbes berges. Je m’y rends souvent pour écrire, assise sur un banc avec une magnifique vue sur le fleuve. Ensuite, le café de la station W m’accompagne souvent pour mon écriture, ainsi que les nombreux thés du Cha Noir.

Ses lectures pour l’été

Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven

Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que Coco c’est déjà pris) de Blandine Chabot

Les petites tempêtes de Valérie Chevalier

La série fantastique de Cassandra Clare, The Mortal Instruments

 

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