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Rosalie Gagné, vocation policière

Photo: TC Media - Félix Fournier

Au poste de quartier (PDQ) 16 depuis un an, Rosalie Gagné sait déjà qu’elle a fait le bon choix de carrière en devenant policière. Enthousiaste, elle débute à Verdun, un arrondissement qui pourrait devenir une source d’inspiration.

«Ça faisait longtemps que c’était un métier qui me trottait dans la tête, raconte Mme Gagné. Mon grand-père était policier à Montréal donc, quand j’étais plus jeune, il me racontait souvent ses histoires et je trouvais ça tout le temps intéressant. Le côté imprévisible du métier est ce qui m’allume le plus».

Deux générations plus tard, c’est encore le travail de terrain qui retient son attention. La jeune femme de 24 ans peut être au volant pour se rendre en toute urgence sur les lieux d’un appel de détresse ou interpeller un conducteur qui aurait commis une infraction. Sinon, elle est du côté passager et répond aux appels.

«J’aime beaucoup arriver sur une intervention en pensant à un certain scénario et finalement c’est tout autre chose. On réalise alors qu’il y a un envers du décor et on prend conscience de toute la complexité de la situation. Ça porte à réfléchir tout en ayant l’objectif d’aider les citoyens», assure la recrue.

Moins excitante, mais tout aussi utile selon elle, l’autre partie de son temps est consacrée à la rédaction de rapports et à la justification des actions menées pendant son service.

«C’est le plus beau métier au monde, j’adore ça, soutient Mme Gagné. J’ai beaucoup appris depuis un an. Je réalise que ce qu’on apprend à l’école et ce que le travail est en réalité sont vraiment deux mondes complètement différents. J’ai encore tellement à découvrir, car chaque jour on a de nouveaux défis à relever.»

Point de vue
La Montréalaise soutient que son assermentation reste un moment charnière de sa carrière puisqu’il marque la réussite de ses trois années d’études et le passage à la vie professionnelle. Elle se considère chanceuse d’avoir décroché son poste en seulement 13 mois alors que certains de ses confrères ont mis jusque trois ans.

«L’image du policier que j’avais était celle que l’on a à travers les médias, reconnaît la jeune recrue. Elle est positive quand on voit par exemple les agents sociocommunautaires prendre un café avec les citoyens. Elle peut aussi être négative, comme lorsque j’ai fait ma technique policière pendant le printemps érable et qu’il y avait des manifestations avec des lancées de briques. Je me suis finalement dit que ce serait moi qui déciderais quel genre de policière je serais.»

Elle accumulera de l’expérience comme patrouilleur pendant cinq ans avant de pouvoir se spécialiser. Elle découvre le territoire de Verdun depuis 12 mois et pense que le fait d’y retrouver l’Institut Douglas pourrait devenir une source d’inspiration pour sa carrière.

«Au service, il y a une fonction d’agent RIC, ce qui signifie réponse en intervention de crise, explique Rosalie Gagné. Il y en a souvent un par équipe qui a reçu une formation en santé mentale pour savoir comment agir face à un individu en crise. C’est quelque chose qui pourrait m’intéresser.»

Son intention est de ne pas avoir d’attentes pour rester ouverte à toutes les possibilités d’avenir.

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