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Au service des Verdunois

Photo: Gracieuseté - NPDQ

À 38 ans, Raphaël Fortin est le chef du Nouveau Parti démocratique du Québec (NPDQ) et sera candidat dans la circonscription de Verdun lors des élections provinciales d’octobre. Une expérience qui s’ajoutera à ses deux tentatives aux élections fédérales de 2008 et 2015 sur la Rive-Sud.

Raphaël Fortin est diplômé de l’Université du Québec à Montréal en administration des affaires avec une spécialisation en gestion des ressources humaines. Depuis bientôt 13 ans, il est serveur dans un hôtel du centre-ville où il a été vice-président du syndicat.

«Pour moi, la politique, c’est essayer de travailler à l’amélioration de la qualité de vie de l’ensemble des citoyens, donc faire à plus grande échelle ce que je faisais auparavant, soutient le chef de parti. Quand j’étais dans mon syndicat, c’était de meilleures conditions de travail de mes collègues et en tant que serveur, c’est être au service des gens pour leur faire passer un bon moment.»

Le politicien affirme s’être impliqué dès le départ pour le NPDQ, ce qui lui a permis de se faire élire à la tête du parti le 21 janvier.

«Avant, je ne m’impliquais nulle part au provincial parce que je ne me reconnaissais dans aucun des partis puisque je suis non souverainiste et de gauche. J’avais donc envie de mettre mon ADN dans ce nouveau parti afin qu’il reflète ma vision politique et j’avais enfin l’opportunité de me faire une niche quelque part», affirme M. Fortin.

Parmi les idées défendues par le parti, on retrouve la croyance au fédéralisme asymétrique et coopératif, l’importance du féminisme, de l’écologie et de la participation citoyenne.

Verdun
Depuis un an, Raphaël Fortin vit sur la Rive-Sud, mais il a choisi de présenter sa candidature à Verdun qu’il dit bien connaître, notamment à travers ses restaurants et bars.

«On a choisi cet arrondissement parce que c’est un quartier central de Montréal qui représente vraiment bien ce pour quoi je veux militer, souligne-t-il. Il y a une mixité sociale intéressante avec des quartiers plus bourgeois et d’autres travailleurs. C’est important de parler de l’état de pauvreté et du développement de logements sociaux parce que le coût de la vie a augmenté davantage que le pouvoir d’achat.»

Plusieurs indicateurs ont laissé présager une campagne plus facile à mener à Verdun, comme le nombre important de militants du NPDQ qui résident dans l’arrondissement. Les recherches du parti évoquent une démographie où les francophones sont en plus grand nombre, auraient tendance à voter à gauche et seraient non souverainistes.

L’ambition du politicien est de remporter les élections provinciales, mais en tant que «petit parti qui travaille comme un grand», il souhaite avant tout tisser des liens avec les Verdunois pour l’avenir.

Pour plus d’infos.

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