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Les Québécois satisfaits de leurs conditions de vie

Photo: IDS/Verdun Hebdo - Archives
Rédaction - IDS/Verdun Hebdo

Les baby-boomers du Québec sont les plus susceptibles de se satisfaire de leurs conditions de vie au Canada. Ils sont 11 % à penser acheter une nouvelle propriété dans les cinq prochaines années et 12 % à planifier d’en acheter une à la retraite. Ce sont les taux les moins élevés de toutes les provinces sondées pour l’enquête de la firme de courtage Royal LePage menée par l’entremise du panel en ligne de la société Léger.

Ils sont 62 % de Québécois nés entre 1946 et 1964 à préférer rénover plutôt que d’acheter. Ils sont toutefois 16 % à envisager de vivre dans une résidence plus petite lorsque leurs enfants auront quitté le domicile familial. Le chiffre monte à 27 % à l’approche ou en début de la retraite.

«Quand les baby-boomers du Québec vendent leur propriété, c’est pour l’une des deux raisons: débloquer la valeur nette soit pour profiter de la vie, soit pour aider leurs enfants à acheter une maison», soutient le courtier immobilier chez Royal LePage Tendance, Phil Soper.

Par ailleurs, 77 % des baby-boomers assurent vouloir rester dans la même ville une fois la retraite arrivée, ce qui représente le taux le plus bas de toutes les zones sondées, à égalité avec les provinces de l’Atlantique.

Acheter?
L’entreprise immobilière précise que ceux qui choisissent d’opter pour la location le font pour s’éviter les inconvénients liés au titre de propriétaire, mais que lorsqu’ils réduisent la taille de leur logement, ils ont tendance à acheter une propriété plus haut de gamme. M. Soper évoque entre autres une maison détachée ou un appartement en copropriété.

Ils sont 89 % des répondants de l’étude à considérer qu’être propriétaire est un bon investissement et 50 % à trouver que le marché du logement est abordable. Près des trois quarts des baby-boomers du Québec sont les moins susceptibles d’être propriétaires de leur habitation.

L’enquête en ligne a été effectuée auprès de 1 000 baby-boomers, entre le 12 et le 17 juillet. Royal LePage considère qu’un échantillon probabiliste de la même taille produirait une marge d’erreur de plus ou moins 3%. Des entretiens ont également été menés avec des courtiers immobiliers pour acquérir une meilleure connaissance de la dynamique des marchés et des groupes démographiques par région.

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