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La plage de Verdun en chantier cet hiver

Les travaux de la plage de Verdun ont repris en décembre pour réaliser toute la partie du littoral. Un montant supplémentaire maximal de 769 000$ a été octroyé à l’entreprise Deric construction pour faire face aux conditions hivernales, portant le coût total de cette deuxième phase du projet à 2,07M$.

Le chantier visant à corriger le profil du fond fluvial, initialement prévu en septembre, a pris du retard en raison des délais pour les approbations gouvernementales. Le ministère de l’Environnement et celui des Parcs du Québec, ainsi que Pêches et Océans Canada n’ont donné leur autorisation que le 7 novembre, après les résultats des tests de suivi sur la qualité de l’eau réalisés durant l’été.

L’entrepreneur, qui travaillait entre temps sur d’autres chantiers, s’est installé deux semaines plus tard. Son échéancier est serré puisqu’il doit avoir complété les travaux d’ici le 31 janvier pour respecter l’habitat des poissons.

Lors de la séance extraordinaire du 20 décembre, qui a servie à dégager des sommes pour couvrir les extras, l’avancement du chantier était estimé à 70%.
Comme les conditions météo sont différentes qu’en automne, de l’équipement supplémentaire est nécessaire.

«Il y a par exemple de l’éclairage, cite la responsable des grands dossiers de Verdun, Diane Vallée. Ce n’était pas prévu d’avoir une génératrice avec des capteurs pour éviter que de l’huile, qui pourrait s’égoutter de l’appareil, n’aille dans le littoral.»

Le montant supplémentaire sera à la charge de l’arrondissement qui s’aidera des surplus de gestion, en plus de contributions financières additionnelles demandées à la Communauté métropolitaine de Montréal.

Baignade
«La grue permet de déplacer le sable aux bons endroits et est équipée d’un GPS pour respecter les plans et assurer la précision, en termes d’emplacements et de profondeur exacte. Après, quand les travaux seront terminés, on devra fournir à Pêches et Océans Canada entre autres des relevés du courant pour confirmer que la digue ralentie le courant conformément au plan», rapporte Mme Vallée.

La grosseur des roches pour cette digue de 38 mètres est plus importante que prévu. «C’est pour que ça résiste au gel et au mouvement des glaces, surtout au printemps, insiste la directrice. Ça a aussi l’avantage que l’eau circule plus à travers la digue, tout en réduisant le courant.»

Au bout de la digue, un enrochement additionnel a été fait pour atténuer l’érosion.

L’aire de baignade mesurera 140 mètres de longueur et 1,5 mètre de profondeur. Elle sera ceinturée d’un remblai pour éviter que le sable s’évacue vers le fleuve.
Au-dessus, des boudins flottants auxquels des voiles de plastique seront reliées, empêcheront les sédiments de se répandre lorsque le fond de l’eau sera remué par les baigneurs.

Plage
Les ingénieurs de l’arrondissement travaillent actuellement à choisir le type de membrane, le mode d’installation et son coût.

«On doit excaver pour retirer des sols contaminés. Il va y avoir une membrane complètement étanche qui va être installée en-dessous d’un mètre de nouveau sable propre», explique Diane Vallée.

L’entrepreneur interviendra une dernière fois pour des travaux de finition, comme l’installation des ancrages de bouée, ou encore des bouées de localisation pour la navigation.

Des projets ont été exigés pour compenser les habitats affectés par la nouvelle plage, dont l’un se trouve à quelques mètres à l’est.

«Dans l’eau, on ajoutera des plantes aquatiques pour permettre un milieu de vie plus propice aux poissons et les couleuvres adorent ça aussi», précise Mme Vallée.

Parallèlement, un appel d’offres devrait être lancé dans les prochaines semaines pour trouver les entreprises qui prélèveront et analyseront les échantillons de l’eau de baignade tout au long des activités en période estivale.

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