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De l'asphalte dont on craint ne jamais en voir la couleur

Au risque d’alarmer nos lecteurs, la présence de vendeurs itinérants qui profitent du beau temps pour sonner à votre porte, doit éveiller chez vous la prudence. Si la plupart de ces personnes sont honnêtes, il suffit de quelques arnaqueurs pour gâter la sauce.

Un résidant de la rue Osborne et une concitoyenne du boulevard Champlain ont appris à leurs dépens que les surplus d’asphalte sont dans la tête des vendeurs et non dans la benne d’un camion. Un beau jour, ça sonne à la porte et un jeune homme vous aborde tout sourire en vous faisant observer que votre entrée de garage est en mauvais état et que sa compagnie qui a présentement un contrat dans le secteur, a de l’asphalte en trop. La belle affaire, le vendeur exige un dépôt de 240$ et la signature du contrat. Le propriétaire excessivement gentil et généreux, accepte sans broncher l’entente et paie son dépôt en argent liquide. Hélas le monsieur de la rue Osborne n’entend plus parler de rien dans les jours suivants. Même scénario sur le boulevard Champlain, la résidante a versé pour sa part, 60$ en argent comme dépôt. Le client de la rue Osborne a retracé l’entreprise inscrite au contrat qui se trouve à Repentigny et il a parlé au propriétaire qui a tenté d’expliquer les méthodes de son «très bon» vendeur selon lui. En fait, l’entrepreneur n’a pas fixé de date pour effectuer les travaux. Le résidant de la rue Osborne a demandé conseil à l’Office de protection du consommateur, dont le premier commentaire fut de souligner qu’un entrepreneur ne peut exiger un dépôt ou un paiement de son client avant le début des travaux. Les deux clients inquiets ont envoyé une mise en demeure demandant la résiliation du contrat et le remboursement des sommes versées. On attend la réponse.

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