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Claude Trudel condamne les agissements du matricule 728

Le maire de l’arrondissement Verdun, Claude Trudel, qui est également responsable de la sécurité publique au Comité exécutif de Montréal, a tenu à condamner les propos et le comportement de la policière Stéfanie Trudeau, suite aux événements survenus lors d’une opération policière qui a eu lieu le 2 octobre dernier.

«C’est inacceptable, des paroles honteuses», a soutenu Claude Trudel, lors d’un entretien avec le Messager de Verdun. «C’est un ramassis de préjugés et ce n’est pas représentatif des propos que l’on retrouve au sein du SPVM.»

Il a également assuré que ce genre de comportement ne doit pas et ne devra pas se reproduire dans le futur.

M. Trudel s’est également interrogé sur le silence de Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, au sujet de cette affaire. Rappelons que M. Francoeur avait déclaré, plus tôt la semaine dernière, que son organisation n’avait plus confiance en l’administration Tremblay, dont fait également partie Claude Trudel.

Une intervention qui fait jaser

La semaine dernière, des images de la policière en train d’effectuer une intervention «musclée» auprès d’un homme tenant une bière dans la rue, ont soulevé un tollé lorsque ils ont été diffusés par Radio-Canada.

Il ne s’agit pas de la première controverse au cœur de laquelle se retrouve l’agente du SPVM. En mai dernier, ses agissements envers des manifestants lors de la crise étudiante avaient également fait le tour de la toile et des médias sociaux. Sur ces images captées par des témoins de la scène, on pouvait voir la policière asperger délibérément de poivre de Cayenne des manifestants, mais aussi des passants, qui l’invectivaient. Rappelons qu’à la suite de cet événement, une enquête en déontologie avait été menée et que la policière avait été retirée du service en ce qui a trait aux manifestations. De plus, en 2001, celle-ci avait également écopé six jours de suspension quand elle avait fait preuve, selon le comité de déontologie policière du Québec, d’«une attitude agressive envers les membres du personnel de l’hôpital Sainte-Justine».

Plusieurs autres élus ont réagi cette semaine suite à cette affaire. Le collègue de Claude Trudel, Michael Applebaum, a qualifié le comportement de la policière d’«inacceptable et troublant», ajoutant qu’il entachait la réputation de Montréal, alors que, de son côté, la chef de Vision Montréal et de l’Opposition officielle, Louise Harel, a également vivement dénoncé la policière, en plus de demander son retrait immédiat pour une période indéterminée des rangs de la police de Montréal.

À la suite de ses dernières frasques, la matricule 728 a été suspendue et désarmée, le temps qu’une enquête disciplinaire présentement en cours fasse la lumière sur ses agissements. Le directeur du Service de police de la Ville de Montréal, Marc Parent, s’est également excusé, lors d’un point de presse, jeudi dernier, du comportement de la policière, qui selon lui ne reflète pas les valeurs du SPVM.

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