Rosemont–La Petite-Patrie

700 nouveaux supports à vélo installés cet été

Le modèle privilégié par l'arrondissement est déjà utilisé sur son territoire, notamment sur la rue Saint-Hubert.

Le modèle privilégié par l'arrondissement est déjà utilisé sur son territoire, notamment sur la rue Saint-Hubert.

Afin d’encourager l’utilisation des vélos dans les secteurs les plus achalandés, Rosemont – La Petite-Patrie compte installer 700 supports à bicyclette d’ici juillet 2017.

Une étude faite avec Vélo Québec au printemps 2016 a permis de cibler les lieux «générateurs de déplacements», selon le maire de l’arrondissement, François W. Croteau.

Un besoin d’espaces de stationnement bicyclettes, près des stations de métro et des pôles d’emplois par exemple, a été constaté grâce à cette analyse. De plus, l’arrondissement a reçu à peu près 250 demandes citoyennes pour l’installation de ces supports dans différents secteurs du territoire.

«De plus en plus de citoyens réclament des supports près de leur domicile», constate M. Croteau.

Voulant ainsi répondre à cette forte demande, Rosemont – La Petite-Patrie a procédé le 27 février à un appel d’offres pour 700 unités de support à vélo du type «BO», constitué d’un poteau d’une hauteur de 1,06 mètre et muni de deux arceaux sur lesquelles peuvent s’arrimer les bicyclettes.

La plupart de ces unités viendront offrir de nouvelles places de stationnement pour les cyclistes, «près de 95 % seront nouveaux», estime le maire Croteau.

L’arrondissement s’est imposé pour objectif d’atteindre 8000 places de stationnement pour les vélos sur son territoire d’ici l’été 2018. Pour l’instant, on retrouve déjà 5000 espaces à cet effet dans Rosemont – La Petite-Patrie. Les nouvelles unités qui seront installées cet été en offriront 1400 de plus, puisqu’une unité permet d’attacher 2 vélos.

Un modèle plus résistant et pratique
Peu à peu, l’arrondissement compte se départir des modèles en «râtelier» qui permettent de ranger plusieurs bicyclettes l’une à côté de l’autre.

Ce type de support est moins durable et convivial selon l’arrondissement. En plus d’être plus souvent affectés par la rouille, «ils sont encombrants et se font parfois abîmer par les déneigeuses», explique M. Croteau.

Il faut aussi souvent les retirer pour la saison hivernale, ce qui occasionne plus de travail pour les employés de la Ville.

Les nouveaux modèles, plus compacts et faits d’acier brossé, s’intégreront mieux au mobilier urbain et résisteront mieux aux intempéries hivernales, assure le maire.

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