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Familles sans logis: six familles toujours à la recherche d’un logement

Le temps presse pour six familles montréalaises qui sont toujours à la recherche d’un logement pour le 1er juillet.

Cette année, les employés du service d’accueil et de référencement de l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), qui viennent en aide aux familles sans logis, ont reçu une cinquantaine d’appels en date du 29 juin.

De ce nombre, une dizaine de cas ont nécessité une ouverture de dossier et un suivi serré. Quatre ont été réglés jusqu’à maintenant.

«Il y a eu une amélioration par rapport à l’an dernier, alors que 18 dossiers avaient été ouverts», fait remarquer Marie Bouchard, chargée de communications à l’OMHM.

Selon elle, le fait que le service d’accueil et de référencement de l’organisme est de plus en plus connu peut avoir une incidence sur le nombre d’appels. Comme le service est offert à l’année, les gens s’y prennent plus tôt.

Dès le mois de mars, lorsqu’ils reçoivent leur avis de renouvellement, les locataires commencent à nous appeler, dit Mme Bouchard. Ça nous permet d’éviter plusieurs situations d’urgence lors de la période critique, à quelques semaines de la fin des baux, ajoute-t-elle.

De plus, la crise du logement, qui affectait les locataires il y a quelques années à peine, semble être complètement résorbée. Le taux d’inoccupation se situe à 3,9% à Montréal, selon les données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Le seuil d’équilibre du marché locatif se trouvant à 3%.

Environ 2500 logements se sont ajoutés au parc locatif depuis la dernière enquête de la SCHL (de juillet 2015 à juin 2016), soit autant que l’année précédente, mais plus que durant les années 2011 à 2014 (environ 1500 unités par année).

Ce changement est attribuable, entre autres, à l’essoufflement du marché de la copropriété neuve et de l’intérêt de certains promoteurs pour l’offre de logements destinés aux aînés.

Malgré une augmentation du nombre d’unités locatives, la recherche de grands logements, comme des trois chambres à coucher, demeure toujours difficile à trouver pour les familles nombreuses.

Il s’en construit davantage que dans le passé, mais cela demeure encore marginal.

Grâce à des ententes avec des propriétaires privés, à une liste d’appartements à louer régulièrement mise à jour et le travail terrain pour trouver les logements qui ne sont pas affichés de manière traditionnelle, l’OMHM obtient de bons résultats.

«Nous parvenons généralement à relocaliser tous ceux qui en ont besoin, ce qui devrait aussi être le cas cette année», conclut Mme Bouchard.

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