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Quatre nouveaux partenaires pour le mouvement d’économie sociale montréalais

Photo: Nicolas Ledain / TC Media

Le Conseil d’économie sociale de l’île de Montréal (CESIM) a officialisé la signature de quatre nouvelles institutions et entreprises dans son réseau montréalais. Ces organisations partenaires sont incitées à acheter des produits et services auprès d’entreprises d’économie sociale.

Les nouvelles organisations participantes sont l’Administration portuaire de Montréal, le Collège de Rosemont, la Société des alcools du Québec et la Société d’habitation et de développement de Montréal. En tout, 19 grandes institutions ou entreprises sont désormais membre de ce mouvement nommé L’économie sociale, j’achète!.

«Cela représente énormément pour nous. Cela veut dire du développement, de l’expansion, cela consolide nos organisations, cela va aider tous les volets de l’économie sociale, donner de l’air aux entreprises d’insertion, soutenir des projets sociaux et aider à en développer davantage», énumère Marcel Leduc, vice-président du CESIM et lui-même responsable de l’entreprise d’économie sociale Service d’entretien Pro-Prêt.

Après une première phase qui a permis de signer 200 contrats d’une valeur de 2,5M$, le CESIM lance la deuxième phase de son programme avec ces 19 partenaires. Ils seront incités à faire appel aux 38 entreprises d’économie sociale membres du réseau pour leurs besoins dans divers domaines. Certains proposent par exemple des services de traiteur, de verdissement ou encore de l’animation. Ces entreprises sont caractérisées par d’autres buts que le profit, cela peut être notamment la protection de l’environnement, la réinsertion sociale et professionnelle, la revitalisation de quartiers ou la lutte contre la pauvreté.

«Nous avons une politique de développement durable et on fait des efforts pour faire travailler les entreprises locales, mais là ça va encore plus loin puisque ces entreprises s’impliquent directement dans la communauté. […] On privilégie les gestes concrets qui font une différence», explique Mélanie Nadeau, directrice des communications de l’Administration portuaire de Montréal (APM).

Un comité interne qui rassemble toutes les directions va même être créé au sein de l’APM pour encourager les partenariats avec des entreprises d’économie sociale. Mme Nadeau précise que des contrats sont déjà envisagés pour le verdissement, les services de traiteur et les équipements électroniques et informatiques.

Retombées concrètes
Alors que de nombreux organismes souffrent de la baisse des dotations municipales, provinciales et dans certains cas fédérales, l’option de l’économie sociale est une solution d’avenir pour pérenniser certaines activités. C’est notamment le cas pour La Cuisine collective Hochelaga-Maisonneuve qui profite des bénéfices de son service traiteur pour soutenir ses actions dans le quartier.

«On est un organisme communautaire et une entreprise d’économie sociale. L’un est un levier pour l’autre. Il n’y a pas une action d’économie sociale qui n’a pas de retombée dans le communautaire. Ça va de pair», indique Benoist De Peyrelongue, le directeur général de cet organisme.

La Cuisine collective Hochelaga-Maisonneuve va doubler son chiffre d’affaires grâce à l’économie sociale. Le CESIM l’a notamment accompagnée dans la préparation des appels d’offres et M. De Peyrelongue pense que ce partenariat a permis de donner une crédibilité à son entreprise.

28 des 38 entreprises d’économie sociale membres du mouvement L’économie sociale, j’achète! sont installées dans l’est de Montréal. On en dénombre neuf dans l’arrondissement de Rosemont – La Petite-Patrie, six dans Hochelaga-Maisonneuve, cinq dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, quatre dans le Plateau-Mont-Royal, deux dans Ahuntsic-Cartierville, un à Anjou et un à Pointe-aux-Trembles.

Toutes les informations sur ces entreprises sont sur le site internet du CESIM.

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