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Un premier festival de la décroissance voit le jour à Montréal

Le mouvement de la décroissance encourage les initiatives comme les épiceries zéro déchet.
Le mouvement de la décroissance encourage les initiatives comme les épiceries zéro déchet. Photo: Archives

Le 6 octobre prochain se tiendra le premier Festival de la décroissance sur le site du Campus MIL, tout près de La Petite-Patrie. L’événement propose de faire découvrir aux participants de nombreux moyens pour réduire leur empreinte écologique.

Le mouvement de la décroissance, un peu analogue à la simplicité volontaire, a pour visée la préservation de l’environnement tout en diminuant la taille de l’économie de marché.

«L’idée est de réduire la quantité de matières produites et d’énergie utilisée tout en renforçant le capital social. Il s’agit donc de tisser des liens dans les communautés et de se réapproprier l’économie», explique Alix Ruhlmann, organisatrice de l’événement.

Cette première édition, qui se tiendra au 6700, avenue Durocher, proposera une dizaine de conférences portant sur des sujets variés, tels que les changements climatiques, le style de vie de «basse technologie» (low-tech en anglais), ainsi que le féminisme et la décroissance.

Plusieurs kiosques seront aussi offerts pour enseigner aux intéressés les secrets du vermicompostage, du vélo d’hiver, des solutions zéro déchet et de la conservation des aliments par la lactofermentation.

«Il y aura aussi des repas offerts et des documentaires sur la décroissance qui seront projetés. On ne veut pas veut créer un événement qui sera seulement théorique ou moralisateur, mais plutôt festif», assure Mme Ruhlmann.

Qualité contre quantité
Selon l’étudiante à la maîtrise en gestion de l’environnement, une réelle préservation de l’environnement ne peut pas se produire uniquement au travers du développement durable, mouvement qui a gagné en popularité au sein des administrations publiques et des entreprises lors des dernières années.

«Le développement durable a pour objectif d’améliorer la qualité des produits, mais ne vise pas la réduction de la production. Il a pour effet de nous donner bonne conscience, mais en réalité, ce n’est pas une option viable», insiste Mme Ruhlmann.

Mais adopter la décroissance doit-il nécessairement chambouler nos vies? «Ça s’adopte de façon progressive», affirme l’organisatrice.

De petits gestes, comme l’utilisation des transports actifs, magasiner dans les commerces zéro emballage, l’achat de vêtements usagers et l’élimination du gaspillage alimentaire peuvent tous faire une différence, selon Mme Ruhlmann.

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