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Une grande foule pour l’ouverture de la SQDC sur Saint-Hubert

Ils étaient plus d'une centaine à attendre l'ouverture de la SQDC sur la rue Saint-Hubert mercredi matin.
Ils étaient plus d'une centaine à attendre l'ouverture de la SQDC sur la rue Saint-Hubert mercredi matin. Photo: Emmanuel Delacour

Quelques minutes avant l’ouverture de la boutique de la Société québécoise du cannabis (SQDC) sur la rue Saint-Hubert à 10 heures le mercredi 17 octobre, plus d’une centaine de personnes faisait la file patiemment.

À son comble, la foule s’étendait tout le long du bloc, à partir du magasin de la société d’État, jusqu’au coin de la rue Saint-Zotique.

Des agents du Service de police de la Ville de Montréal étaient présents pour encadrer la marée humaine et pour assurer une bonne fluidité sur le trottoir du côté ouest, là où celle-ci s’était attroupée.

Malgré le fait que la longue file d’attente se soit formée à proximité des grillages de l’imposant chantier en cours sur la Plaza, les premiers clients de la succursale dans Rosemont–La Petite-Patrie ont pénétré dans les locaux calmement, sans aucun débordement.

À l’extérieur, la fébrilité de certains était tout de même palpable, surtout pour ceux qui se sont présentés tôt dans la nuit de mardi à mercredi.

C’est le cas de Tonino Ruggiero, qui a attendu depuis 3h30 du matin, malgré le froid et le vent. Une vingtaine de minutes après avoir franchi les portes de la SQDC, celui-ci est ressorti le sourire aux lèvres avec son contenant de fleurs séchées de cannabis.

«J’ai choisi la sorte Tangerine Dream, parce que c’est le nom d’un groupe de musique qui était populaire dans les années 1970, j’ai pris ça en leur honneur», a-t-il affirmé.

Un des premiers acheteurs de cannabis légal au Québec, M. Ruggiero qualifié les employés de la SQDC comme étant «très serviables». Celui-ci ne s’est toutefois pas attardé pour lire toute la documentation disponible sur les lieux. «Je sais qu’ils peuvent me parler des effets et tout cela, mais je suis juste venu acheter le produit, je ne leur ai pas posé de questions», insiste-t-il.

Si pour certains il s’agissait d’une journée historique, d’autres ont plutôt été attirés par la curiosité. C’est le cas de Thomas, qui a profité de la fin de son quart au bar dans lequel il travaille pour se mettre en file vers 5h30 du matin. Celui-ci avait des réserves par rapport à la réussite de légalisation du cannabis, surtout depuis l’élection «du gouvernement Legault».

«Les prix ont l’air quand même avantageux ce matin et la qualité semble être bonne, ce qui est important, parce que plusieurs fumeurs sont habitués à un important taux de THC (substance active du cannabis)», souligne ce dernier.

Vers 10h30, plusieurs clients de la SQDC avaient déjà effectué leurs achats tandis que d’autres personnes attendaient toujours sur le trottoir.

 

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