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Des citoyens de Parc-Extension veulent davantage de voitures en libre-service

VLS Photo: Archives/Communauto

Déçus du nombre limité de stations et de voitures, des citoyens de Parc-Extension déplorent le manque de service offert aux abonnés de Communauto dans leur quartier.

Deux stations sont actuellement à la disponibilité des citoyens du quartier, dont une au métro Acadie et l’autre au coin des rues Jean-Talon et Champagneur. «Le minimum serait d’avoir trois emplacements, dont un au centre, un au sud et un au nord du quartier», a souligné un autre utilisateur du service d’autopartage.

Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, des citoyens auraient même proposé des emplacements à l’entreprise, pour la création de nouvelles stations.

La rue qui fait face à la piscine du quartier sur l’avenue Ball, le stationnement sur Champagneur, au coin Jarry et des espaces devant le parc Howard sur la rue de Liège ont entre autres fait l’objet de propositions.

«Des pressions ont été faites sur Communauto, mais sans résultat, a continué une résidente du quartier. Ceux-ci répondent que les propriétaires de terrains de Parc-Extension ne veulent pas avoir de station Communauto dans leur stationnement. Des pressions ont aussi été faites auprès de l’arrondissement, mais ils répondent que c’est à Communauto de faire une demande si elle veut avoir une station sur un terrain de la ville ou un terrain de propriétaire. En gros, la situation n’avance pas.»

69 stationnements évalués
Interrogé à ce sujet, Communauto a mentionné que du travail avait été effectué de son côté pour pallier au manque de service que déplorent ses membres.

Des démarches auraient été faites auprès de plusieurs propriétaires de différents terrains du quartier, pour tenter d’installer de nouvelles stations Communauto. «Nous avons identifié 69 stationnements potentiels dans Parc-Extension. Nous avons approché des églises, des garderies, des commerces, la mairie, la piscine St-Roch, mais toutes les demandes ont été refusées par les propriétaires», a souligné Brigitte Geoffroy, porte-parole du service d’autopartage.

Selon les dires de Mme Geoffroy, toutes les personnes contactées ont indiqué que leur stationnement était déjà plein. «Un seul gestionnaire avait une réponse positive. Toutefois, l’espace n’était pas déneigé l’hiver, a-t-elle souligné. Pour que nous puissions ajouter une station, le stationnement potentiel doit aussi répondre aux critères de qualité de Communauto, comme l’accessibilité, le déneigement l’hiver et le coût de l’emplacement. Dans le cas de Parc Extension, il ne s’agit pas d’un problème de critère, mais bel et bien de places.»

La porte-parole de Communauto a mentionné que les membres de l’entreprise étaient «très sensibles aux demandes des abonnés.»

«Généralement, nous réussissons à trouver une solution lorsque la demande nous est faite. Ce cas-ci est vraiment exceptionnel», a-t-elle ajouté.

Rencontre prévue avec l’arrondissement
Après ces refus, d’autres alternatives auraient été évaluées par Communauto. «Par exemple, du stationnement sur rue avec des emplacements désignés pour l’autopartage pourrait peut-être être une solution, a mentionné Mme Geoffroy. Nous avons quelques stations de ce type dans d’autres arrondissements, comme Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont–La Petite-Patrie et Ville-Marie. Toutefois, ce type de station exige une implication supplémentaire de la part de l’arrondissement qui doit adopter une vignette spéciale et désigner les emplacements avec l’entreprise d’autopartage, afin que ceux-ci correspondent aux besoins des abonnés.»

Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, une rencontre entre Communauto et l’arrondissement est prévue en décembre pour évaluer ce qui peut être fait. «Nous espérons que cette proposition sera accueillie positivement et sérieusement étudiée», a conclu Mme Geoffroy.

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