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Françoise David dénonce l’adoption de la Loi 70

Les portes-parole de Québec solidaire, Françoise David et Amir Khadir.
Les portes-parole de Québec solidaire, Françoise David et Amir Khadir. Photo: Archives TC Media

Les assistés sociaux qui ne se conforment pas aux exigences du gouvernement provincial devront désormais se serrer encore plus la ceinture, une «honte» selon Françoise David.

Depuis février 2016, date du dépôt de rapport de Commission sur la nouvelle version du projet de loi 70 concernant l’aide sociale, la députée de Gouin et co-porte-parole de Québec solidaire s’est évertuée à critiquer la législation, adoptée le 10 novembre dernier.

«Nous avons essayé avec mon homologue du PQ, Dave Turcotte, de faire entendre raison au ministre François Blais. Malheureusement, ce dernier reste convaincu qu’il faut utiliser la coercition auprès des personnes ayant accès à l’aide sociale afin de s’assurer qu’elles procèdent à la recherche d’un emploi. C’est une grave erreur», souligne Mme David.

Cette dernière déplore le fait que le ministre de l’Emploi, M. Blais, prenne en exemple l’important taux de décrochage scolaire des jeunes assistés sociaux. «Il regarde les statistiques sans réfléchir à leurs causes. C’est une loi ignorante», dénonce la députée de Gouin.

Après avoir voté contre la Loi à l’Assemblé nationale, Mme David et ses comparses Amir Khadir et Manon Massé, respectivement députés de Mercier et de Sainte-Marie-Saint-Jacques, ont tournés le dos au gouvernement, geste «symbolique, non pas contre l’institution démocratique, mais dirigée vers les deux partis qui ont voté pour», souligne l’élue de Québec solidaire.

Celle-ci demande aux citoyens à ne pas se contenter de donner aux guignolées durant le temps des fêtes, mais aussi d’avoir une pensée pour les gens qui vivent dans la faim.

La Loi 70 «visant à permettre une meilleure adéquation entre la formation et l’emploi ainsi qu’à favoriser l’intégration en emploi», ferait passer les chèques de 623$ à 399$ par mois aux nouveaux demandeurs d’aide sociale jugés aptes à travailler qui ne se présentent pas aux rencontres obligatoires avec Emploi Québec.

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