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Gerry Sklavounos ne réintégrera pas le caucus libéral

Quebec Deputy Government House Leader Gerry Sklavounos speaks to media members at the legislature in Quebec City on Tuesday, April 5, 2016. Sklavounos stepped down from the Liberal caucus on Thursday after a young woman alleged she was sexually assaulted by someone in the party. THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot Photo: Jacques Boissinot/La Presse canadienne
QUÉBEC — Le député Gerry Sklavounos ne réintégrera pas le caucus libéral, annonce le premier ministre Philippe Couillard.
Lors d’un bref point de presse, mardi, M. Couillard a expliqué que la récente déclaration du député, qui venait d’être blanchi d’allégations d’agression sexuelle, ne correspondait pas aux attentes qu’avaient les libéraux face à sa démarche personnelle.M. Couillard a également indiqué qu’il persistait des allégations et des possibilités «qui doivent être éclaircies», au sujet de M. Sklavounos.

Dans une déclaration publique, la semaine dernière, Gerry Sklavounos avait attribué à son tempérament “extraverti”, “charmeur” et “passionné” le fait qu’il se soit retrouvé dans une controverse et avait indiqué vouloir retrouver sa place au sein du caucus libéral.

Le député de Laurier-Dorion avait d’abord été montré du doigt à la suite de propos tenus par Alice Paquet, une femme qui avait soutenu avoir été agressée sexuellement par lui. Mme Paquet avait donné plusieurs entrevues aux médias après avoir fait une sortie publique lors d’un rassemblement.

Dans la foulée de ces allégations, d’autres femmes de l’Assemblée nationale avaient révélé à différents médias que le député Sklavounos avait tenu à leur endroit des propos déplacés, notamment. Finalement, à l’issue d’une enquête policière, le Directeur des poursuites criminelles et pénales a récemment fait savoir qu’il n’y avait pas eu d’infraction criminelle dans le cas d’Alice Paquet.

La présidente du caucus libérale, Nicole Ménard, a confirmé, lors du même point de presse, mardi, que «des témoignages et des faits» au sujet de M. Sklavounos avaient été portés à son attention.

«On doit envoyer un message très clair aux Québécois et aux Québécoises, particulièrement aux femmes québécoises, que sur les lieux de travail, le respect doit être entier, la confiance doit être entière», a indiqué le premier ministre.

M. Couillard n’a pas voulu discuter de la possibilité que M. Sklavounos puisse vouloir se représenter aux prochaines élections, ni de ce que la décision prise à son sujet pourrait signifier pour son collègue Pierre Paradis, expulsé du caucus libéral depuis qu’il fait l’objet d’une enquête policière.

 

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