Soutenez

Un magazine qui défie les conventions

Nicolas Langelier, rédacteur en chef de Nouveau Projet et cofondateur de l'Atelier 10.
Nicolas Langelier, rédacteur en chef de Nouveau Projet et cofondateur de l'Atelier 10. Photo: Emmanuel Delacour/TC Media

À l’ère du numérique, un éditeur situé dans la Petite-Patrie a su au cours des dernières années frayer à contre-courant, et créer un magazine offert sous format papier.

Publié deux fois par année, Nouveau Projet propose un contenu généraliste et moderne, s’attardant autant sur les enjeux culturels que sociaux. Les journalistes et écrivains qui y participent sont invités à «susciter et à nourrir la discussion publique, tout en posant sur notre époque un regard curieux, sincère et approfondi.»

«Nous voulions créer un magazine intelligent, mais aussi accessible à tous. Offrir une version en papier a pu paraître téméraire à l’époque, mais la réalité nous a donné raison, souligne Nicolas Langelier, rédacteur en chef de Nouveau Projet. Les gens préfèrent cette version au numérique. Nous publions des textes d’une certaine longueur et le format papier est idéal, parce que c’est plus confortable que de les lire sur un écran.»

En effet, les dernières années auront donné raison au rédacteur et ses collègues, puisque Nouveau Projet célébrera son cinquième anniversaire le 12 avril prochain à la SAT. La soirée du lancement de la plus récente édition sera ouverte au grand public.

Une boutique locale
C’est par souci de rencontrer les gens et d’offrir en personne leurs publications, qu’Atelier 10, éditeur du magazine, a ouvert une  boutique depuis plus d’un an sur la rue Beaubien Est, près du boulevard Saint-Laurent.

«C’est un quartier qui nous ressemble, qui est dynamique, qui bouge», affirme M. Langelier.

Les locaux sur la rue Beaubien servent aussi de boutique, dans laquelle sont vendus des livres et des magazines de d’autres éditeurs, de la papeterie, des jouets et d’autres objets, souvent faits au Québec.

«Nous trouvons cela nécessaire de faire bouger les choses, de contribuer au progrès social et culturel, insiste M. Langelier. C’est aussi un bon moyen de diversifier nos actions et de ne pas reproduire les erreurs qu’auraient commises les éditeurs d’autres publications papier.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.