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À la fine pointe du divertissement interactif

L'invasion de zombies d'Triotech. Photo: Isabelle Bergeron photographe

L’année dernière, plus de 18 millions de personnes ont visité l’une des attractions interactives produites par Triotech. Des États-Unis à Dubaï, cette firme de Parc-Extension est à l’assaut de la planète.

En 1999, l’entreprise ne comptait que trois travailleurs, dont le président-fondateur, Ernest Yale. À l’époque, elle fabriquait de petites machines pour les arcades.

En 2017, elle a recours à plus de 200 employés qui oeuvrent à concevoir des attractions immersives et interactives où le visiteur est au vif de l’action.

Plus de 250 attractions de Triotech sont à l’affiche dans 50 pays, présentées dans parcs thématiques, attractions touristiques et centres de divertissement.

La recette du succès? Mêler effets spéciaux traditionnels, animation 3D et jeux vidéo pour offrir une expérience incomparable.

«C’est fou ce que l’on a accompli en 17 ans, mais ce n’est qu’un commencement», promet M. Yale.

«Nous sommes comme un mini-Disney. Notre marché est plus petit et nous sommes plus humbles, mais l’expérience que l’on propose est mémorable.»
Esnest Yale, président-fondateur de Triotech

Alors que Triotech possède des attractions, entre autres, en Allemagne, à Dubaï et sur la côte ouest américaine, aucun produit de la compagnie de Parc-Extension n’est offert à Montréal.

«Nous avons la volonté, mais Montréal est un petit marché saisonnier. Lorsque ça aura du sens, nous allons y installer une attraction. Ce n’est qu’une question de temps», affirme M. Yale.

Recrutement

Produire des attractions immersives et interactives demandent beaucoup de personnel et Triotech, en pleine effervescence, est à la recherche d’employés pour tenter de répondre à la demande.

«Nous avons engagé 40 personnes en 2016, et nous voulons en engager autant en 2017», souligne M. Yale.

Pour le président-fondateur, Montréal est une mine de créateurs et une source intéressante de futurs talents. Toutefois, il n’est pas facile de les recruter.

«Nous sommes peu connus à Montréal et il y a tellement de demandes pour les emplois spécialisés que nous recherchons. Nous travaillons avec les écoles pour les sensibiliser et les attirer chez nous», indique M. Yale.


75 000 000
C’est le nombre de gens qui ont visité les attractions de Triotech depuis 1999.

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