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L’avenir de la Petite-Italie sous la loupe des commerçants

La Petite-Italie a changé depuis les 10 dernières années, selon Mme D'Arienzo.
La Petite-Italie a changé depuis les 10 dernières années, selon Mme D'Arienzo. Photo: Emmanuel Delacour/TC Media

Les résidents et les usagers de la Petite-Italie et du Marché Jean-Talon sont invités à partager leurs opinions concernant le secteur lors de consultations publiques qui définiront comment on y magasinera pour les «20 prochaines années.»

Les 23 et 24 octobre prochains des dizaines de personnes sont attendues aux ateliers qui seront menés par la firme Groupe BC2, engagée par la Société de développement commercial (SDC) Petite-Italie Marché Jean-Talon afin qu’elle puisse établir sa planification stratégique.

Les thèmes de l’aménagement urbain, du type d’offre commerciale et des activités promotionnelles seront tous abordés. «Nous ne voulions pas seulement d’une consultation à l’interne, affirme Cristina D’Arienzo, directrice générale de la SDC. Il nous fallait engager le dialogue entre les clients, les commerçants et nos partenaires.»

Ainsi, les enjeux de stationnement, de propreté, de collecte des déchets et même de la valorisation des fameuses arches aux entrées de la Petite-Italie seront au programme. Les résultats des ateliers, ainsi que ceux d’un sondage en ligne mené auprès de 400 internautes, seront ensuite rendus publics en décembre.

En transformation
Mme D’Arienzo confie que le quartier a beaucoup changé au cours de la dernière décennie. De plus en plus de Québécois francophones et anglophones y résident, tandis que les Montréalais d’origine italienne le quittent pour vivre ailleurs. Cela a donc un impact sur l’offre commerciale, qui s’adapte pour répondre aux besoins de la nouvelle population, admet Mme D’Arienzo.

«Près de 40 % des commerces sont encore gérés par des Italiens et notre offre principale de services reste centrée sur la gastronomie, mais il y a des changements qui s’opèrent. La nouvelle tranche d’âge prédominante des résidents du quartier est désormais constituée des 25-35 ans. Ils sont jeunes et aiment d’avantages les petits commerces locaux, situés sur les rues transversales au boulevard Saint-Laurent», souligne la directrice de la SDC.

Malgré le fait qu’il force importante réflexion sur le milieu, ce renouveau entraîne aussi son lot de bonnes nouvelles, selon Mme D’Arienzo. Le taux d’inoccupation sur le territoire cerné par la rue St-Zotique, le boulevard Saint-Laurent, la rue Jean-Talon, et la rue Drolet est de 6,7% dans les commerces de rez-de-chaussée, un pourcentage plutôt bas, pense celle-ci.

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